Me voilà.
En préambule, je m’excuse d’avance pour les nombreuses
fautes de syntaxe et d’orthographe que charrie mon commentaire, ainsi que pour
mon style désastreux qui lui donnera une forme brouillonne.Takarai si tu passe
par là ...
Je trouve que cet entretient était en dent de scie avec des
moments ou l’on a rien à se mettre sous la dent et des moments très
intéressants (trop peu nombreux à mon avis).
Deux très bon point : l’extrait de game of thrones qui
est une série que j’adore et la citation du prince de Machiavel qui va
avec. Rien que pour ça, je n’ai pas perdu mon temps.
Ceci me permet d’aborder le thème qui m’a le plus intéressé :
l’opposition entre les règles morales et
les règles de l’action.
Les intervenants mentionnent qu’Aristote savait se montrer
pragmatique et qu’il ne niait pas les contraintes. Il admettait que les
vertus dépendent des circonstances, qu’il
existe des éléments qui les relativisent et qu’il faut parfois faire ce qu’il faut faire dans
les circonstances ou l’on se trouve, comme on peut le faire ,ce qui
est typiquement un raisonnement machiavélien.
Et là-dessus que
Gueguen va me tomber dessus en m’expliquant que la différence fondamentale
entre Machiavel et Aristote est que le second envisageait cela en ayant au
préalable définit la finalité de l’action : le bien commun.
Je lui répondrai qu’il en est de même pour Machiavel, malgré
la faiblesse de son approche théorique du bien commun dans son œuvre (entendu
comme éviter les pires des maux notamment la guerre civile
et la grande pauvreté et de permettre l’essor d’ une vie civile prospère et
harmonieuse ). On est loin de la conception aristotélicienne de la politique entendu
comme actualisation optimale du potentiel humain des sujets de l’État et horizon
d’un perfectionnement intérieur
C’est vrai mais je dirai ceci :la conception aristotélicienne de la
politique dans le concret ne peut se faire que dans les conditions matérielles
de la conception machiavélienne de la politique. En d’ autres termes,
Machiavel permet à la cité d’ Aristote d’ émerger en usant de moyens
machiavélien, et Aristote complète et finalise la cité de machiavel. Et on peut
ainsi comprendre d’un façon différente la phrase « la fin justifie les moyens ».
Les
deux ne sont donc pas à opposer (comme le fait la journaliste en énonçant
que Machiavel met la prudence au service d’action amorale) mais
se complètent l’un l’autre.
Pour finir je dirai que les règles morales , la vertu morale, le Phronimos donne la fin mais que l’habilité , la vertu
intellectuelle donne le moyen. L’ un ne peut exister sans l’autre.