"En ces temps de désolation économique, le cocorico du made in France avait beaucoup retenti. Le 30 septembre, François Hollande était venu assister à la découpe de la première tôle. La cérémonie s’était déroulée dans un chantier vidé de ses salariés, mis en congés payés ce matin-là. Ceux-ci avaient révélé une réalité différente. « 75 % du travail ne sera pas fait à Cherbourg, mais dans un pays de l’Est », assurait alors David Le Breton, délégué syndical CGT du chantier, ajoutant que ce qui serait construit à Cherbourg serait en partie sous-traité.
Début octobre, 15 soudeurs et chaudronniers roumains, suivis de 40 Lituaniens, sont arrivés. Des personnels embauchés sans que Pôle emploi ait été sollicité, alors que l’agence recense 150 soudeurs et chaudronniers sans travail sur le bassin d’emploi."
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