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Éric Guéguen Éric Guéguen 26 novembre 2013 10:12

Je vois plus de rébellion dans le geste de celui qui tente de comprendre le monde par lui-même que dans celui qui manifeste derrière des banderoles en débitant des slogans éternels.
La différence est que le premier mise sur la raison, le second sur la force. Alors certes, dans une démocratie comme la nôtre, qui n’est pas fondée en raison mais en nombre, le geste du second aura plus de poids que celui du premier (manifester son désappointement bruyamment trouvera plus d’adeptes que l’exercice de l’esprit).
Mais une fois qu’on a tout foutu en l’air, comment reconstruire ? Où devra s’arrêter la désobéissance civile ? Si je suis maire et que je refuse de marier un couple homosexuel, n’est-ce pas aussi de la désobéissance civile ? Qui place le curseur ? Matt Damon ? smiley
 
La désobéissance civile s’appuie sur un ensemble de valeurs. Elle n’a aucun poids dans un monde qui les a congédiées.




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