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ffi 29 novembre 2013 17:09

"En lieu et place du bien et du mal, je considère donc ce qui marche et ce qui ne marche pas."
 
Le meilleur moyen de définir le Bien et le Mal, à titre personnel, c’est que :
1°) le Bien t’attire, il suscite un amour en toi qui te pousse à vouloir t’y unir.
2°) le Mal te fait fuir, il suscite la peur ou la haine en toi qui te pousse à vouloir t’en séparer.
 
Cette définition est absolument universelle, commune à chacun.
 
Le Bien et le Mal sont des sentiments puissants et propre à tout être doué d’affection.
Ce serait une considérable erreur de nier ces notions. Ce serait la négation même de toute capacité d’affection chez l’homme !
 
Le problème vient de la nature éminemment personnelle de ces définitions, et contingentes qui plus est, lorsque les personnes vivent en communautés politiques. Le Bien qui m’attire est-il un Mal pour autrui ? S’il me plaît de tuer mon voisin, en quoi cela serait-ce en Mal ? S’il y a un Bien précieux mais rare (ex : de l’eau dans le désert), comment fait-on pour gérer cette rareté ?
 
Donc on voit bien que le niveau politique a pour mission essentiel de réguler les affects de la population, d’amener chacun à un certain niveau de conscience de ses actes en les dotant de l’habileté à ne pas heurter les affects d’autrui.
 
Une société travaillée par le communautarisme aura diverses conceptions du Bien, propre à chaque communauté politique. Si telle communauté a pour définition du Bien ce qu’une autre communauté définit comme mauvais, alors il y aura fatalement tension politique entre ces deux communautés.
 
On en déduit aisément que la coexistence nécessite certaines conceptions communes de ce qui est Bien.
 
Les notions de Bien et de Mal étant consubstantielles à l’homme,
(ex : c’est trop Bien, Aïe j’ai Mal), puisque conséquences de sa dimension affective,
ce serait une grave faute politique de ne pas les prendre en considération,
ce serait même une preuve d’incompétence et ça devrait éloigner celui qui tient ceci pour possible de tout rôle politique.
 
Ce serait comme croire qu’il serait possible d’extirper de chaque homme tout sentiment d’amour (qui lui vient par la perception d’un Bien) ou tout sentiment de haine (qui lui vient par la perception d’un Mal). C’est donc évidemment du grand n’importe quoi.




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