Car j’estime pour ma part que celui qui a le courage d’assumer ses idées dans le cadre du polemos démocratique l’aura également (même s’il ne le désire pas au départ ) lorsqu’il s’agira de prendre les armes en dernier recours. A cet égard, je ferais la distinction entre le militant pacifiste qui refuse tout type de conflit mais qui masque en réalité un désir profond de domination de ses semblables et la personne pacifique qui, elle, tout en refusant de dominer son prochain est prête à assumer le (ou les) conflit(s) qui l’opposent au départ à ce même prochain.

En bref, je résumerais ce débat suivant le fameux adage : "si tu veux la paix, prépare la guerre"