Vous êtes trop pessimistes, Morpheus, mais ce n’est que le résultat d’une erreur conceptuelle.
D’abord, n’essentialisons pas la maladie mentale de tous les parleurs.
Un délire collectif, c’est le résultat d’un rapport de force sur le droit d’interpréter la réalité.
Non seulement les gouvernants ne sont pas nombreux, mais ils ne sont pas irrécupérables, ni totalement irrévocables.
Mais d’abord, avant de vouloir changer les plus paranos, il faut étouffer la paranoïa collective, il faut travailler jusqu’à faire disparaître la gène que nous avons à penser à tout ça, de façon à créer une vergogne inverse à la vergogne produite par cette paranoïa.
Et d’abord accepter que nous sommes tous agis par une vergogne collective, et que c’est la seule raison pour laquelle il faut oeuvrer pour en construire une meilleure.