Salut Qamarad
Remarque intéressante. Il y’ a donc deux hypothèses :
- On peut penser que même l’élite se fera absorbée par l’ignorance
généralisée.
-Ou alors elle arrivera à se préserver du phénomène global et fera
office d’ilot du savoir.
S’il fallait décrire grossièrement la structure de classe
vers laquelle nous conduit la dynamique, je spéculerai en disant qu’ elle serait constituée :
-D’une hyperclasse nomade :
il s’agit du haut du panier, pas même 0.001 % de la population mondiale. Elle
serait chargée de formuler les ordres en fonction de la situation tactique
et au regard de la stratégie. Au regard de son role, elle doit échapper au phénomène global d’abrutissement et
elle peut y arriver parce qu’elle est peu nombreuse et à condition de se
structurer identitairement.
-D’une classe supérieure : les 1 %, qui
doivent transmettre les ordres et, parfois, les interpréter. Le savoir reste
une nécessité mais à un degré moindre, elle peut être atteinte par l’abêtissement
généralisée mais pas trop en profondeur.
-D’une classe moyenne : les 20 % qui doivent
comprendre les ordres et qui doivent donc être formé pour les exécuter, ce qui nécessite de la discipline. Le
savoir n’est plus ceci une nécessité, seules les compétences techniques
comptent. Pour la discipliner, elle doit passer par un bourrage de crane
idéologique sans queue ni tête, par un conditionnement qui doit en faire des chiens de garde réagissant systématiquement de façon
pavloviennes.
-D’ une classe inférieure : le reste, qui
doit être maintenue au calme grâce à des dérivatifs abêtissant sans doute virtuel.
A ce schéma simpliste il faudrait rajouter plusieurs
variables comme les oligarchies rivales etc. mais là ou je veux en venir, c’est
que ce type de structure générale ne nécessite pour son fonctionnement que d’un
noyau de capitaines (hyperclasse) d’un très bon niveau.