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logan2 19 juin 2014 19:23

@ FFI
[quote]
L’emploi n’est pas un esclavage et il ne peut pas l’être.
L’esclave se définit en droit comme un meuble, c’est-à-dire un objet de droit, un Bien, objet de possession.
Ce n’est pas le cas de l’employé, qui est un sujet de droit et ne peut faire objet de possession.
[Pour les enfant issus d’une GPA, cependant, on y revient à ce concept d’homme meuble].
[/quote]

L’emploi s’inscrit dans le capitalisme, où les décisions sont partagées entre les propriétaires de la société selon leurs parts de capital.
Propriété / possession ? Ca vous parle.
A l’origine, dans ces sociétés, les employés étaient donc bien des esclaves.
Ce n’était qu’en dehors de ces sociétés que les employés redevenaient des citoyens.

Le droit n’est venu que plus tard.
C’est face aux horreurs, aux révoltes en réaction aux multiples abus de pouvoir qui avaient lieu dans ces sociétés, que la nécessité de limiter le pouvoir des "propriétaires" par la reconnaissance de droits pour les "employés" s’est fait sentir.
Et jusqu’à aujourd’hui c’est dans ce sens que cela a évolué.

Donc on est bien en droit de parler d’esclavage moderne. Ce n’est évidemment pas un esclavage comme on l’entend historiquement, parce qu’il est basés sur l’enrôlement et non l’assujettissement, et parce qu’il n’existe qu’à l’intérieur des entreprises, et que les gens redeviennent réellement citoyens que passé leurs portes.
Les droits ne font que poser des limites, mais ils ne changent rien à la nature des relations sociales de domination qui existent entre les propriétaires et les employés, qui sont les mêmes que celles de l’esclavage.




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