@ Sentero
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bizarrement ils préféraient rester soumis aux nazis ukrainiens cannibales...
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Ne racontez pas de conneries. Ces gens représentent à peine 15% de la population en Crimée.
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1. Les Tatars ont activement collaboré avec le Reich pendant la 2ème GM, suite à
quoi, ils ont été déportés pendant quelques années en guise de
châtiment, puis réhabilités et autorisés à se réinstaller sur leur terre
historique, à savoir, la Crimée. Ils ont misé sur le mauvais cheval,
ils ont perdu, ils ont payé, fin de l’épisode.
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2. La Crimée à
été arrachée à l’empire ottoman par Catherine 2 vers 1783. Malheur aux
vaincus. À d’autres temps, d’autres mœurs, il serait malhonnête de juger
ce qui s’est passé il y a plus de 2 siècles avec les catégories de
pensée contemporaines. À l’époque, c’était une pratique normale que de
refaire les cartes à coups de canon et la France n’est pas le dernier
pays à avoir pratiqué cette méthode, loin de là.
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3.
La Crimée a toujours fait partie de l’État russe (quel que soit son
nom) jusqu’en 1954, date à laquelle un certain Khrouchtchev, trotskyste
ukrainien, décida qu’il fallait impérativement la rattacher à la
République Socialiste d’Ukraine pour des raisons connues de lui seul.
L’Ukraine étant elle-même un État artificiel créé par les
bolchéviks en 1922, à partir de la Galicie, terre d’origine et de
culture polonaise et de la Novorussie, province russe des siècles. La
RSU de 1922, c’est un genre de Belgique, faut donc pas
s’étonner que ce soit toujours la merde aujourd’hui.
Historiquement, donc, la Crimée et la Novorussie sont des terres russes,
y a
pas à tortiller du cul, les faits sont des faits. Pour ce qui concerne
la Galicie, la question se
pose en termes évidemment différents, et cette partie-là aurait en
effet,
éventuellement vocation à (re)devenir indépendante.
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4. En termes
socio-économiques, les Tatars ne sont pas plus idiots que n’importe qui
et voient bien où est leur intérêt. Même si "certains réseaux" ont
essayé d’y fomenter le même genre de propagande que vous lors du du
référendum de mars 2014, faut bien reconnaître que le résultat a été
plutôt décevant. Ça paraît fou, mais les Tatars ont été comme tout le
monde à l’école soviétique, l’une des plus performantes du monde, et on
leur a très bien enseigné l’arithmétique. Ils savent faire la différence
entre le niveau de vie et de salaire russe et ukrainien et ils voient
bien que la Russie continue tant bien que mal de se développer, alors
que l’Ukraine, pourtant encore extrêmement riche en 1989 est 25 ans plus
tard se trouve au contraire en voie de somalisation avancée. Ils ont
donc voté en conséquence,
même si il s’est trouvé bien assez d’abrutis chez eux pour boycotter le
référendum. Quand bien même, encore une fois, on se rappellera qu’ils
représentent à peine 15% de la population en ces terres. Le
référendum étant un exercice démocratique, presque "populiste", cela n’a
évidemment pas joué en la faveur des fouteurs de merde de votre sorte.
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5.
Enfin, sur le plan culturel, il est d’une évidence absolue que les
conditions de vie pour les peuples et les cultures minoritaires sont
bien plus avantageuses dans l’empire russe pour des peuples comme les
Tatars de Crimée que celles que l’État artificiel d’Ukraine tente
d’imposer par la force, dans sa rage de passer pour un État-nation
européisable. Nul n’a jamais interdit a quiconque de parler sa langue
natale en Russie, les discriminations de nature ethno-culturelle sont
passibles de lourdes amendes et enfin, tout peuple historique se voit
accorder d’office divers droits politiques (statut officiel, subventions
culturelles, enseignement bilingue, etc), qui sont des choses dont par
exemple les Bretons, les Corses, les Occitans, etc. n’osent pas même
rêver en France. Cela s’explique par le fait que la France est un
État-nation, tandis que la Russie est un empire multi-ethnique ; les
droits culturels sont un minimum indispensable dont tous les peuples de
l’empire russe bénéficient afin de pouvoir cohabiter en bonne
intelligence dans le même État.