@bovinius
-Disons que "gouvernance globale", c’est un mauvais nom,
puisque ça présuppose déjà un abandon de souveraineté.
------> Mais il va bien falloir en passer par là, les
Etats devrons déléguer certaines compétences à ce gouvernement mondial.
Je reprends votre propre
exemple de créer une organisation étatique internationale de contrôle et de
répression des multinationales, cette organisation de police supranationale aura
des attributions qu’aucun Etat ne pourrait avoir.
Si je reprend l’exemple de l’écologie,
il est tout à fait logique que des Etats d’ Afrique centrale ou le Brésil
délèguent leur souveraineté de la gestion de la foret équatoriale et amazonienne, car il en
va de la survie de l’espèce humaine et de bien d’autres espèces animales végétales
(cela peut se faire via un accord financier : le gouvernement mondial
garanti à ces pays une certaine somme d’argent et en échange, elles renoncent à
l’exploitation du bois).
Vous parlez également d’ ONU réformée aux pouvoirs élargis, il faut bien
que les Etats abandonnent certaines de leurs prérogatives.
Il y’ a des tas d’autres
exemples comme cela, par exemple le contrôle des naissances pour gérer l’augmentation
exponentielle de la population mondiale.
Concernant l’exil fiscal,
tant qu’il n’y aura pas d’harmonisation fiscale internationale, même des Etats
comme les Etats unis ou la Chine seront impuissants face à ce phénomène, les
détenteurs des capitaux savent jouer habilement de la différence de
législation entre Etats et les mettent même en concurrence.
-déjà, si l’intérêt national (au sens où je l’ai défini plus haut
pouvait être rétabli), ce serait un grand pas en avant.
------> Bien sur, et la souveraineté populaire au sein
des nations. Mais cela devra de toute
façon aboutir pas à une gouvernance mondiale,
là ou on en est, c’est une question de survie.