« Alors dans ce cas
dites-moi ce sur quoi vous ne vous laissez pas influencer ? »
Par son discours général, ses grandes lignes. Asselineau a
deux ennemis : l’U.E. et le Front national, et le second est sa cible principale. Ce faisant, il se fait l’allié objectif de l’UMPS.
De plus, il lui arrive d’être délirant. Je me souviens qu’il
attribuait à un complot américain, les résultats d’un sondage qui, en mars 2011,
donnait Marine Le Pen en tête du premier tour de la présidentielle de 2012,
avec 23 % des voix. Or, quinze jours plus tard, les élections cantonales
donnaient plus de 30 % des voix au Front national, si l’on ne prenait en compte
que les cantons où le FN avait présenté des candidats. A partir de cela, de
quelques grossières erreurs stratégiques aussi, je me suis forgé une solide opinion de Sa Pontifiance.
« …adepte
du choc des civilisations et donc tacitement européiste… »
Désolé, je ne suis pas « adepte
du choc des civilisations », j’en suis le témoin. Le témoin quotidien !
Ce n’est pas moi qui note qu’en Occident, l’Islam est inassimilable, c’est
Tariq Ramadan. Libre à vous de planter la tête dans le sable.
« Le FN ne propose
pas de sortir de l’UE contrairement aux apparences. »
Il n’y a pas d’apparences ! Marine Le Pen l’a répété
mille fois, il appartiendrait, le cas échéant, au peuple de se prononcer.
Asselineau, lui, il appartient à l’école Juncker : « Nous devons appliquer
les bonnes politiques, même si les peuples estiment qu’elles sont mauvaises ».
(Der Spiegel, 11 mars 2013).