@ Voter AM
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Oui, mais là on parle de monnaie. Et dire qu’une devise n’est pas une monnaie, c’est du foutage de gueule...
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C’est
exactement ce que je dis, mais c’est vous qui vous moquez du monde, pas
moi. Une devise n’a aucune valeur en soi. C’est l’État émetteur qui
impose cette valeur, par l’intermédiaire de la loi. Une devise relève du
domaine du droit, pas de celui de l’économie. En gros ça veut dire : si
tu refuses de me donner ton bien en échange de ce papier, je te fais
mettre en prison / je te tue / je te mets à l’amende / je réquisitionne,
etc. C’est donc tout simplement du racket.
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Je rajouterai
également que devise et monnaie ont en commun la caractéristique d’être
fiduciaires - elles sont basées avant tout sur la confiance qu’on leur
accorde. À chacun de choisir si il a davantage confiance en un rectangle
de papier ou une pièce en or ou en argent. Avant de choisir en quoi
l’on va placer son épargne, ça peut être utile d’y réfléchir une minute
ou deux.
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Dans votre société, un bien doit rester suffisamment rare pour avoir de
la valeur. Et c’est ce "suffisamment rare" qui engendre l’envie, le vol,
etc.
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Ce n’est pas "ma société", c’est simplement la société
dans laquelle on vit au jour d’aujourd’hui. Ce n’est pas moi qui l’ai
créée, et je ne la défends pas non plus. Mon ambition se borne à tenter
de faire comprendre aux gens certaines choses, à eux d’en faire ce
qu’ils voudront.
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Pour autant, prétendre "égaliser" tout le
monde, supprimer la rareté, afin de supprimer du même coup "l’envie, le
vol, etc.", ça me paraît assez dangereux comme idée. J’ai déjà lu ça quelque part.
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Vous pouvez rêve avec tous les trésors que vous voulez, s’ils servent
aussi à se taper dessus, se voler, se tuer (comme dans le Jean de
Florette dont vous parlez), je ne vois pas l’intérêt.
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Mais...
vous comprenez bien, n’est-ce pas, que c’est la même chose de nos
jours, avec les devises ? Combien de gens se font chaque jour tuer,
voler, etc., pour de vulgaires dollars ?
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Quant à la comparaison avec "votre maison, votre bétail", et "votre
femme, votre fille" ce serait considérer ces "éléments" comme des
objets. Or je vous rappelle que ces éléments "pensent par eux-même" et
ont droit à faire ce qu’ils veulent de leur vie.
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Oh, mais quel joli procès d’intention que vous me faites-là ! Je le disais bien que vous étiez dangereux...