La femme est au cœur d’un
complot universel depuis la nuit des temps. Son pouvoir a effrayé les
"dieux" des différentes mythologies et il effraie l’Eglise, car il
pourrait libérer l’être humain et ce dernier n’aurait plus besoin du clergé
pour se rassurer et se sentir "assisté".
La peur maladive des engeances patriarcales
qui gouvernent ce monde depuis des millénaires et qui ne souhaitent pas que l’être
humain découvre ,comprenne et ne se
mêle à l’Energie Féminine qui permet de transcender l’existence , le champ de
lumière individuel dont la transmutation, grâce à l’utilisation des Chakras et
de la Kundalini, permet de se métamorphoser en véhicule ascensionnel.
Il faut savoir que dans
l’antiquité, les prêtresses de haut rang pratiquaient la sexualité sacrée,
celle qui est censé élever la fréquence des hommes en libérant le serpent lové,
c’est-à-dire la Kundalini. Les hommes de cette époque pouvaient, dans certaines
cultures comme celle de Mésopotamie, honorer ou sanctifier la Déesse-Mère et
s’accoupler avec elle dans les temples par l’intermédiaire des prêtresses qui
la représentaient.
Les religions monothéistes
y ont vu un danger mortel et un poison
pour l’âme, raison pour laquelle la sexualité a toujours été auréolée d’un
tabou : le fruit défendu du jardin
d’ Eden est généralement connu pour être une pomme , son homophone sumérien PEŠ
(figue) évoque un "utérus" ou "les entrailles", ce qui
induit une métaphore sexuelle. Le
terme sumérien généralement utilisé pour nommer une pomme est Hašhur.
En décomposant ce terme
phonétiquement , il donne HAŠ
(massue) et HUR (prendre en main, graver, contours), soit "prendre
en main la massue". Cette définition exprime simplement le fait qu’Eve
aurait touché la "massue" de l’homme, c’est-à-dire son sexe, elle
aurait concrètement initié l’homme à la sexualité en touchant et consommant son
pénis , ce qui lui avalu la condamnation que l’ on connait dans les religions
monothéistes.Le terme sumérien utilisé pour exprimer une sorcière est Míuš’zu ,
"la femme à la sécrétion-sagesse" ou encore "la femme au
venin-connaissance"…
Une honte existentielle
accompagne le sens du sacré, car le sexe est le centre de la culpabilité infligée
par ces mauvais "dieux"transformés en un dieu unique et universel
dans ces religions, ont posé un interdit
sur le sacré au point qu’aujourd’hui ce sacré soit devenu une véritable foire,
c’est uniquement pour détourner l’humanité de la véritable réalité qui lui
permettrait de s’élever.
La sexualité peut devenir
sacrée et offrir l’accès à la connaissance, à une élévation de l’âme, à une
véritable transcendance.
La pratique qui permet
l’élévation spirituelle se prénomme Tantrisme en Inde. Le Tantrisme est un dialogue
religieux entre l’homme et la femme en vue de la réalisation de l’unité. Dans
le Tantrisme, chaque femme est une prêtresse dans laquelle est incarnée la
Déesse-Mère ; véritable voie d’accès vers l’absolu. Plus l’acte est long,
plus la sexualité est intégrée dans un cadre spirituel qui est proche de la
relaxation et du yoga. Le yoga tantrique assimile, tel une alchimie interne,
les principes masculins et féminins dans le corps humain.
Grâce à la pratique du Tantrisme, il
appartient à l’homme de se mettre au niveau vibratoire de la femme et de
pouvoir la faire vibrer en faisant travailler les sept chakras principaux, et
ainsi créer une impulsion que sa partenaire lui renverra. La femme détient le
rythme et la fréquence divine, celle de la sagesse ; il incombe à l’homme
de pouvoir se caler sur elle afin de "sacrifier ses pulsions
primaires" en vue de se synchroniser sur la "Déesse". Le
Tantrisme permet d’échapper à la condition humaine et de s’évader de la
bestialité qui nous anime. Ceci, simplement à travers un orgasme sexuel
prolongé. Cet acte sacré a pour seul but de nous rapprocher du divin.