Un bon moyen en tout cas pour rendre docile la France, en même temps, il est très dangereux de joue avec le nucléaire ; Et si par aventure une puissance étrangère serait déterminé à torpiller une de nos centrales, il a tous intérêt à être géographique éloigner pour ne pas subit les retombés de plein fouet.
Il y a déjà un précédent ;
Tempêtes de
Décembre 1999 :
Ouragans, ou arme
climatique ?
Ces
"tempêtes" ont été suivies par un virage
à 180 degrés de la politique du gouvernement de
Lionel Jospin au sujet de la mondialisation et des
OGM.
A partir de l’année 2000, la politique du gouvernement
Jospin a changé, et une fracture avec l’opinion publique
s’est développée.
La
vérité est peut-être que le pays ayant
été mis à genou par ces deux
"tempêtes", la France a été vaincue et n’a
pas eu d’autre solution qu’une discrète capitulation,
à l’insu de la population qu’il était
préférable de ne pas informer.
Avant
les "tempêtes" :
Lionel Jospin réaffirme à plusieurs reprises
la primauté du politique sur l’économique
La France parvient à influencer de manière
décisive la position des autres pays de l’Union
Européenne sur le dossier des OGM, contribuant
à l’échec des négociations de l’OMC
à Seattle.
Et surtout, en 1998, la France se retire des
négociations de l’AMI
(Accord Multilatéral sur l’Investissement),
provoquant l’échec de ce projet-clé du
processus de mondialisation.
Après
les "tempêtes" :
Lionel Jospin déclare que ce n’est pas le rôle
de l’état d’intervenir dans les affaires
économiques privées, même en cas de
licenciements massifs provoqués par les
délocalisations d’entreprises.
Le gouvernement autorise les cultures d’OGM dans le cadre de
la "recherche scientifique". On a appris récemment
que les cultures d’OGM sont aujourd’hui présentes
dans plus de la moitié des départements
français.
Le gouvernement émet un avis favorable sur le clonage
humain "à des fins thérapeutiques". Une
décision du Conseil d’Etat en Juin 2001 a finalement
annulé cette autorisation.
Les négociations de l’AMI
n’ont pas repris, mais le gouvernement Jospin a
accepté la modification de l’article 133 du
traité d’Amsterdam, en vue de permettre à la
Commission Européenne de négocier à la
place des états les futurs accords
multilatéraux de type AMI. Une reformulation de l’AMI
est d’ailleurs en cours d’élaboration depuis 2 ans
sous le nom de NTM. Si la modification de l’article 133 est
adoptée, les états européens n’auront
plus aucun moyen de s’opposer à de futurs accords de
type AMI ou NTM.
A l’insu des médias et du public, le gouvernement
Jospin préparait depuis début 2000 la
privatisation d’EDF (la compagnie nationale
d’électricité), afin d’offrir au secteur
privé le marché de
l’électricité. Les médias n’ont
commencé à parler du projet qu’en
Février 2002, pour préparer l’opinion, et sans
dévoiler l’objectif final, en parlant seulement d’une
privatisation partielle.
En saisissant le prétexte des attentats du 11
Septembre 2001, et à l’unisson avec les Etats-Unis,
le gouvernement Jospin s’est empressé d’adopter des
mesures sécuritaires contraires aux droits de l’homme
et à la Constitution. Le gouvernement a
également légalisé le gigantesque
fichier policier "STIC" sur les citoyens, un fichier qui
existait depuis 5 ans en toute
illégalité.
A l’occasion de sa candidature aux élections
présidentielles, Lionel Jospin a été
très clair sur sa conversion à la
mondialisation : "Je suis socialiste d’inspiration,
mais le projet que je propose au pays n’est pas un projet
socialiste. Il est une synthèse de ce qui est
nécessaire aujourd’hui, c’est-à-dire la
modernité. Il faut épouser son temps".
La meilleure réponse à Jospin était
alors venue de Jean-Pierre Chevènement : "Je
ne regarde pas vers une sorte de résignation à
la mondialisation libérale sous prétexte que
ce serait moderne."