Regardez le graphique 4
:
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791
Aux
Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n’a pas
du tout profité à l’économie réelle.
En revanche, cette
création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux
dirigeants politiques des Etats-Unis !
Partout ailleurs, c’est
pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va
injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système
!
Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni,
en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales
ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la
Bourse et aux dirigeants politiques.
Les banques centrales
injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces
liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles
sont investies dans :
1- les marchés actions. Conséquence :
les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
2- les
obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat
baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont
pouvoir continuer à emprunter des centaines de
milliards.
Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques
centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans
le monde.
Vendredi 14 novembre 2014 :
Etats-Unis : Wall
Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
Depuis le début
de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30%
en 2013.
Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.
A
l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché
un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même
passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points
qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.
Pendant
ce temps, l’économie réelle continue à s’effondrer.
Lundi
17 novembre 2014 :
Japon : à nouveau en récession, revers
cinglant pour les "abenomics"
Le Japon est retombé
en récession au troisième trimestre, une débâcle surprise qui va
probablement obliger le Premier ministre conservateur Shinzo Abe à
reporter une nouvelle hausse de taxe et à convoquer les électeurs
aux urnes deux ans plus tôt que prévu.
La troisième
puissance économique mondiale était sortie du rouge dans les
derniers mois de 2012, juste avant l’arrivée au pouvoir de M. Abe
qui avait aussitôt lancé une ambitieuse politique de relance
("abenomics"), louée à l’étranger et populaire dans
l’archipel. Mais la hausse, début avril, de la taxe sur la
consommation a compromis la reprise bien amorcée et le combat de
l’archipel contre des années de déflation.
Le Produit
intérieur brut (PIB) a ainsi chuté de 0,4% entre juillet et
septembre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre,
selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement. Aucun
économiste n’avait prédit un tel scénario : la plupart tablaient
sur une croissance de
0,5%.
http://www.romandie.com/news/Japon-a-nouveau-en-recession-revers-cinglant-pour-les-abenomics_RP/537790.rom
Hélas,
une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.
Le jour où ces
gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise
de type 1929, mais en plus violent.
Conclusion numéro 2 :
sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques
bulles de dette publique, partout dans le monde.
Hélas, une
bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.
Le jour où ces
gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une
crise de type 1929, mais en plus violent.
Préparez-vous au
grand « Plop ! »