Le principal défaut de la Vème bis, réformée le 24 septembre 2000 sous Jospin, alors premier ministre, est la durée du mandat de l’assemblée nationale.
Qu’elle soit élue dans la foulée, juste après le Président, après tout pourquoi pas : cela permet à celui-ci de gouverner comme il l’entend, puisque, comme on l’a vu, depuis que cette nouvelle formule est la règle du jeu, chaque fois la chambre est dominée par une forte majorité de députés de sa couleur politique.
Mais aussi, comme cela s’est passé pour les deux premières fois où celle-ci a été appliquée, elle a abouti à une dictature présidentielle extrêmement dangereuse.
Ce système ne marche pas et il est explosif.
Pour rendre aux Français leur démocratie il faut, à la mi-temps du mandat Présidentiel, refaire des élections législatives. C’est le seul moyen d’obliger le Président élu à tenir ses promesses électorales et à faire une politique centrée sur NOS intérêts nationaux.