-Ni patrie ni frontiere, solidarité entre les peuples contre la
propriété privée, l’armée, la police et le gouvernement.
La solidarité entre
les peuples qui tombe du ciel, cela n’existe pas. Cette représentation du monde utopiste et niaise est
récupérée par le capitalisme qui sous prétexte de solidarité entre les peuples,
les détruits et les uniformise.
Ce qui est dommage, c’est que cette perversion de l’internationalisme
perçue comme dissolution dans l’universel dégoute de plus en plus les peuples, qui en réaction, par excès
souvent s’emmurent dans les particularismes.
Il y’ a d’autres voies que les replis sur soi identitaire et
la négation des identités. Pour que les peuples soient solidaires ils doivent
au préalable exister.
L’internationalisme est une nécessité. Mais il s’agit d’un inter- nationalisme
et non d’un a-nationalisme. L’internationalisme sans nations est illusoire, il
a besoin de nation pour exister.
« La haine de la nation est l’internationalisme des
imbéciles ». Lenine.
Les nations doivent être souveraine (et donc disposer de frontières)
car elles sont le cadre dans lequel s’exprime la souveraineté du peuple, ce
dernier étant définit par l’existence de la nation. Voilà pourquoi Jaures avait
eu cette phrase « un peu d’internationalisme éloigne de la nation,
beaucoup en rapproche ».
A cause de ce genre de discours sans frontiériste, il devient
de plus en plus difficile de se revendiquer de l’internationalisme qui est
pourtant une belle idée.
Regardez marauder, un vilain connard de droite.