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njama njama 21 décembre 2014 16:03

Latigeur, dans cette histoire TRÈS tragique, le moins ("il me paraît") serait que les Arméniens reconnaissent leurs égarements politiques et leurs parts de responsabilités dans ces drames qui ont touchés les communautés arméniennes et turques.

5 April 1918 – Turkish village Subatan – Kars. Woman & children slaughtered by Armenian army
http://armeniangenocidelies.files.wordpress.com/2012/10/kars-subatan-village-1918-turks-slaughtered.jpg?w=538&h=345

Quant à la qualification de "génocide" ... elle est récente, et consécutive non à ces drames, mais à ceux subis par les Juifs. Des endroits d’où ces revendications émanent peuvent nous éclairer ...

Le climat de haine virulente et avérée des Arméniens à l’encontre des Turcs ne me paraît pas propice à faire avancer le débat, et une option apaisement, génocide ou non... surtout quand on a affaire à des groupes qui n’ont pas hésité à user du terrorisme et d’actions criminelles ...

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 La jalousie maladive des militants arméniens à l’égard des Juifs
Le Nouvel Observateur, 10 octobre 1986

L’ASALA et ses sponsors
 C’est l’histoire d’une dérive tragique qui conduit aujourd’hui des jeunes chrétiens d’origine arménienne à demander la mort d’un otage français à des musulmans fanatiques. Un paradoxe cruel et une ruse de l’histoire.
[...]

http://armenologie.blogspot.com/2011/12/la-jalousie-maladive-des-militants.html

Création de l’Asala sur fond de guerre civile libanaise

L’Armée Secrète arménienne pour la Libération de l’Arménie est apparue pour la première fois en 1975 à Beyrouth. [...]

l’Asala est fondée en 1975 à Beyrouth, par de jeunes Arméniens de la diaspora installés au Liban et qui ont perdu patience devant l’échec de la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) à faire reconnaître le génocide arménien par la Turquie. L’Asala est, initialement, une dissidence des CJGA instaurés par la FRA pour éliminer les personnalités considérées comme responsables du génocide ou de sa négation4., Cependant, les deux groupes vont très rapidement se lancer dans une féroce lutte d’influence, des règlements de comptes entre la FRA et l’Asala faisant même plusieurs morts (notamment à Beyrouth). Les deux principaux fondateurs de l’Asala sont Hagop Tarakchian et Hagop Hagopian (de son vrai nom Haroutioun Tachikian)5.

Le passage vers la lutte armée plus radicale se fait avec en toile de fond de la guerre civile libanaise.
[...]
La ligne politique en dix points
Le 10 juillet 1978, dans une déclaration publique (fait très rare pour ce groupe qui cultive le secret et la clandestinité), l’Asala explique sa ligne politique et ses objectifs stratégiques, que l’historien Yves Ternon a synthétisé en dix points6 :

 1. Le seul ennemi de l’Asala est le gouvernement turc.
 2. Les alliés de l’État turc sont les adversaires de l’Asala.
 3. Les mouvements révolutionnaires qui luttent contre la Turquie et l’impérialisme américain sont les amis de l’Asala. Les partis révolutionnaires du peuple turc et du peuple kurde, tous deux opprimés par l’État, sont les seuls alliés officiels de l’Asala.
 4.  Les amis des Arméniens sont ceux qui ont reconnu le génocide ; leurs ennemis, ceux qui s’obstinent à le nier.
5. Les chefs des partis politiques arméniens n’ont obtenu aucun résultat en soixante ans. Le temps de la FRA est passé.
 6. Tous les Arméniens regardent vers l’Asala car elle est exactement à l’image de leurs désirs.
 7. L’Église arménienne peut être récupérée et ramenée dans le droit chemin.
 8. Le combattant de l’Asala n’est pas un terroriste mais un pur révolutionnaire.
 9. L’Asala est solitaire, indépendante, orgueilleuse et fière.
 10. L’Arménie soviétique est la base unique et irremplaçable du Peuple arménien.

Conformément à ces principes de base, les activités de l’Asala seront en grande majorité des attentats à la bombe et des assassinats dirigés contre des cibles turques - ou considérées comme soutenant la Turquie (en général ou dans sa politique étatique de négation du génocide arménien).

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Les Commandos des justiciers du génocide arménien sont une organisation armée formée en 1972 par la Fédération révolutionnaire arménienne et autodissoute en 19862. En 1983, elle prend le nom de Armée révolutionnaire arménienne3.

Le XXe congrès de la FRA-Dachnak, tenu à Vienne, décide de « renforcer la lutte pour la libération des terres arméniennes de Turquie en ayant recours à tous les moyens ». Le Conseil militaire réorganise dès lors ses structures et crée les CJGA, afin que la FRA-Dachnak ne soit pas officiellement associée à des actions terroristes, qui compromettraient son existence légale dans les pays qui la tolèrent4. Les CJGA s’inscrivent dans une longue tradition de terrorisme arménien, et notamment de tendance dachnak5.

Dans les premières années, les CJGA sont relativement discrets du point de vue médiatique, et se consacrent aux assassinats de diplomates turcs — par exemple, celui de Danis Tunaligil, ambassadeur à Vienne, le 22 octobre 1975, suivi par celui de Ismail Erez, ambassadeur à Paris, deux jours plus tard6. Leurs actions prennent une plus grande ampleur ensuite : de 1977 à 1981, les CJGA et l’ASALA commettent cent quinze attentats, ciblés ou aveugles, cependant que l’Union soviétique arme la branche armée de la FRA-Dachnak7.

Le 27 mai 1976, une explosion accidentelle ravage la Maison de la culture arménienne, rue Bleue à Paris, siège de la FRA en France ; la police trouve le corps déchiqueté d’un dachnak du Liban, Hagop Hagopian (homonyme du chef de l’ASALA), qui s’est tué en commettant une erreur dans la manipulation de sa bombe. Des documents sont saisis, sur les assassinats d’octobre 1975, et sur un double attentat en préparation, commis le 29 mai 1977 à l’aéroport Yesilköy et à la gare Sirkeci d’Istanbul (cinq morts, soixante-quatre blessés)8. À l’instar de l’ASALA (qui assassine Neslihan Özmen, fille de l’ambassadeur de Turquie à Athènes), les CJGA tuent aussi des personnes apparentées à des diplomates turcs : Necla Kuneralp, épouse de l’ambassadeur à Madrid, le 2 juin 1978, et Ahmet Benler, fils de l’ambassadeur à La Haye, le 12 octobre 19799.

[...]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commandos_des_justiciers_du_g%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien




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