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njama njama 22 décembre 2014 16:50

"Il est plus facile de débattre de la question arménienne à Istanbul qu’à Paris"

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mardi, 22 mai 2007
Le Parlement français est l’otage des groupes de pression arméniens

Dans une interview accordée au quotidien turc Zaman (édition du 12 mai 2006), l’historien français Pierre Nora a déploré que le Parlement français soit devenu "l’otage des groupes de pression arméniens", faisant ainsi référence à un projet de loi du Parti Socialiste (proche de la FRA-Dashnaksoutioun, extrême droite arménienne, mais étiquetée "socialiste") visant à sanctionner par une peine de prison et de lourdes amendes toute contestation publique de l’histoire officielle selon laquelle "la France reconnaît le génocide arménien". "Cette proposition de loi est un investissement électoral du Parti Socialiste pour s’attirer la sympathie des Arméniens" a-t-il dit.

Comme celà avait été le cas pour toutes les personnalités (ex. René Rémond, Bernard Lewis, Gilles Veinstein [physique ment agressé], Pierre Loti, Robert Mantran, ...) qui ont osé braver l’interdit et critiquer l’interventionnisme des nationalistes arméniens dans la politique française, l’interview de Pierre Nora s’est soldée par le lancement d’une vaste campagne de diffamation et d’intimidation contre l’imminent historien français de la part des organisations ultra-nationalistes arméniennes de France à travers leurs différents organes de propagande.

[...]

"Nous [les historiens] voulons le retrait de ces lois qui instaurent une histoire officielle et qui disent aux historiens ce qu’il faut enseigner et rechercher. La France est désormais abonnée à ce genre de loi. Ces lois qui restreignent la liberté des historiens sont indignes d’un pays libre. Celles-ci n’ont cours que dans les pays totalitaires où les politiciens dictent la vérité officielle" a-t-il affirmé.Pierre Nora a salué la liberté de parole en Turquie où des conférences sur la question arménienne sont organisées et où le gouvernement a proposé à l’Arménie de constituer une commission conjointe d’historiens. "Il est plus facile de débattre de la question arménienne à Istanbul qu’à Paris" a-t-il relevé."C’est une situation aberrante, risible" a-t-il conclu, pointant du doigt les contradictions d’un Parti Socialiste favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne mais n’hésitant pas à entraver le processus d’adhésion en faisant le jeu des groupes d’extrême-droite arméniens. [...]

http://turquie.20minutes-blogs.fr/archive/2007/05/21/le-parlement-fran%C3%A7ais-est-l-otage-des-groupes-de-pression-ar.html




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