Vers l’insectoïsation de la société de
mammifères pour assurer sa survie mais aussi celle de son environnement direct
?
Assistons nous à une mutation globale
de l’espèce dominante dans son évolution et sa maturité idéologique ?
Ce que l’on considère comme humain, c’est
à dire nos sacro saints sentiments qui font de nous ce que nous sommes, ne sont
ils en définitive que fantasme romantiques d’une espèce en proie à sa crise
adolescente mais ne pouvant conduire qu’à des désatres tellement la capacité d’imagination
humaine peut à la fois la faire avancer ou détruire par excès de sentiments ?
Un émotif au demeurant charmant dans la
vie de tous les jours serait il plutôt enclin à refuser d’appuyer sur le bouton
nucléaire un jour de bien être ou au contraire serait plus prompt à déclencher
l’apocalypse un jour de colère, esclave de ses “nobles” sentiments “si humains”
qui fait de lui la fierté d’appartenir à cette espèce qui se réinvente au gré
des générations et des mythes dominants du moment ? Un psychopathe, froid,
calculateur, maître de ses rares émotions, ne serait il pas plus à même de
contrôler les armes de destruction massive puisqu’il les utilisera ou non au
moment jugé opportun par les stratégies que lui imposent les règles du conflit
en cours ?
Qui a le plus grand taux de fiabilité ?
Le schizophrène ou le psychopathe ?
Le débat est ouvert.