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Miville 5 mars 2015 21:07

Il faut en finir une fois pour toutes avec le mythe d’Athènes "berceau de la démocratie", comme on commence enfin à le faire avec celui de Voltaire, "apôtre de la tolérance". Athènes fut la cité de mentalité la plus élitiste, raciste, anti-humaniste, et esclavagiste de tout son millénaire. Pour y être un ayant droit à la parole, il fallait avoir subi l’agôgê, une initiation à base pédophile en premier lieu, militaire ensuite, et mentale (pas vraiment intellectuelle) en troisième lieu seulement à titre facultatif pour les techniques de ruse.


Cette initiation sexuelle par des mentors eux-mêmes initiés d’un cercle de plus haut niveau était là pour garantir le formatage parfait des futurs votants, comme dans les programmes de la CIA. Le service de ces mentors était coûteux, hors de la portée d’un revenu familial moyen, si bien que les archéologues ont dû réviser très à la baisse la part de votants dans l’ensemble de la population : un pourcentage plus faible que celui de la gentry dans la société victorienne. Aucune liberté de pensée, chacun surveillait les dires et les émotions de chacun. La ville vivant de piraterie essentiellement, elle se devait d’avoir un gouvernement le plus secret possible, d’où le symbole du hibou.

Le démos n’était pas le peuple mais une sorte de club fermé sélect (tiré du verbe dai, séparer, qui a donné aussi démon), le mot était employé par opposition à phratria qui signifiait le groupe familial et naturel d’origine. C’était donc une société se voulant anti-naturelle essentiellement, fondée sur la possession sexuelle anale subie avant la puberté et tout au long de celle-ci par l’autorité politique, de manière à ce que les individus du démos soient téléguidables par voie télépathique. Pas étonnant que Socrate y ait subi le sort qu’on lui connaît : le démos était programmé lyncher en grande priorité quiconque par un effort de lucidité pourrait remettre en question son emprise.

La plupart des Grecs détestèrent Athènes en tant que ville abusive et aussi prête à trahir le pays en faveur d’empires étrangers, jamais ce ne fut la capitale de la Grèce unifiée avant 1830. L’aristocratie romaine aima cette ville une fois qu’elle fut devenue leur destination de tourisme pédophile de luxe (et leur modèle de snobisme culturel, pour le plus grand malheur des 99% : entre autres, toutes les philosophies athéniennes s’entendirent pour mépriser le travail manuel et condamner tout projet de société meilleure), d’où son prestige dans la culture latine dont nous avons hérité, bien que le choix de cette ville comme modèle positif par les Maçons ait pesé encore davantage pour en faire un sujet d’étude obligatoire au lycée. La Grèce actuelle ferait mieux de changer de capitale pour ne plus être cette ombre du chien de l’Europe qu’elle est devenue.



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