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maQiavel maQiavel 27 mars 2015 18:20

La tournure du débat me gène car je n’ai pas du tout envie de me poser en défenseur du système actuel mais en même temps, on ne peut pas (pas encore) dire qu’il est similaire à celui des dictatures dures.

Oui, il y ‘a en France un Vincent Reynouard, un Ryssen et quelques autres individus dans le genre, c’est scandaleux mais nous n’en sommes pas au point ou des dizaines voir des centaines de milliers d’hommes sont emprisonnés pour des raisons politiques.

Il ne faut pas tout mélanger.

Oui nous vivons dans un système totalitaire mais mou de type matriarcal se fondant sur la culpabilisation morale et le renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompense.

Dans les systèmes totalitaires durs, les individus doivent se conformer à un modèle, la violence et la répression guettant le moment ou l’on sort des limites prescrites.

Ce n’est vraiment pas la même chose, il est largement préférable de vivre dans le premier système plutôt que dans le second (ce qu’Orwell lui-même a compris, il disait qu’il valait mieux les pseudos démocraties occidentales plutôt que le système soviétique).

Si les oligarchies occidentales ont fait ce choix, ce n’est pas par gentillesse mais pour des raisons d’efficacité en termes d’ingénierie sociale : le contrôle par répression des attitudes non conforme est jugée moins efficace que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompense. 

Cependant , les choses changent , une nouvelle opinion publique réfractaire au formatage oligarchique émerge ( même si dans les faits ,elle se fait formater par d’ autres canaux mais le résultat est le même pour le pouvoir ) , concomitamment à cela , nous vivons une crise multifactorielle qui pourrait très bien se solder en effondrement multifactoriel , et en cas de troubles sociaux , les oligarchies spontanément assument des responsabilité supplémentaire et étendent leur pouvoir pour garder le contrôle.

Ces deux facteurs laissent présager que nous risquons de revenir à des formes plus brutales de gouvernement, l’affaire Dieudonné n’ est qu’un symptôme de ce durcissement. Dire que nous y sommes déjà, c’est ne pas comprendre la dynamique que nous vivons et qui risque de s’accélérer …




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