@maQiavel
Salut,
On peut en effet penser qu’au fond ce
sont les valeurs véhiculées qui importent vraiment, et que le
débat doit porter sur les relation sociales qu’elles suscitent ,une fois mises en pratique.
Néanmoins,on peut aisément rétorquer que les valeurs religieuses ne sont que la partie
d’un tout. Autrement dit, elles s’incarnent parce qu’elles sont "bonnes"
en soi, mais aussi parce que l’on croit fermement à la véracité des
écritures, et donc à l’existence de Jésus. Elles découlent de
l’existence même de dieu et de ses injonctions aux hommes ; sans ce
pré-requis, l’édifice s’effondre. C’est en un sens la formule de
Dostoïevski : "Si dieu n’existe pas, alors tout est permis."
S’il n’existe pas de dieu souverain, et donc d’instance pour juger la bonté de nos actes, à quoi bon s’astreindre à un code moral ?