@Gueguen
-L’espèce humaine -
sauf épidémie antédiluvienne à laquelle elle a échappé - était vouée à se
multiplier et à se répandre sur la planète.
------> Ca par exemple,
c’ est une fable. Comment savoir que l’ espèce humaine était vouée à se
multipliée et à se répandre sur la planète ? Nous avons vécu bien plus
longtemps en petit nombre qu’ en grand nombre.
Cette multiplication est
liée à une conjonction d’accidents et de paramètres qui ont donné naissance à
ce que l’ on appelle la révolution néolithique. Il n’y a pas derrière un fait d’espèce
que l’ on pourrait qualifier de « naturel ».
- Or celles-ci
n’ont jamais été non plus l’objet d’un choix, mais d’une nécessité. C’est le
besoin mutuel les uns des autres qui a œuvré, malgré l’homme, à la constitution
de groupes humains gigognes.
------> Je suis
totalement d’ accord avec cela. Mais il faut réaliser que cette nécessité est
apparue à un moment de l’histoire de l’humain, elle n’ a pas existé en tout
temps ( quel intérêt en – 30 000 les hommes avaient ils à s’agglomérer ainsi ?
Aucun et ils ne l’ont pas fait).
Cela signifie que lorsque
cette nécessitée est apparue (en certains endroits à des moments différents,
jusqu’au XX ème siècle on retrouvait encore des communautés vivant en mode paléolithique),
contracter est devenu nécessaire car ces petites communautés précèdent la cité.
Le contrat social n’ est
plus une fiction , c’ est une question de bon sens.
-métaphysiquement, la cité, en tant que communauté de
taille idoine à l’époque d’Aristote, n’est qu’un prolongement d’un donné
naturel
------> Oui …
métaphysiquement. C’est bien ce que je dis : cette approche est très intéressante
tant que l’on ne sort pas du monde des
idées.
@Bainville
Je ne connais pas l’ouvrage
de Joseph de Maistre que vous mentionner (je ne l’ai jamais lu ).
Sinon , d’ après ce que je
sais des travaux anthropologiques , Rousseau , s’il n’a pas raison en tout ,
dit beaucoup de choses qui se vérifient depuis plus d’ un siècle , beaucoup d’
anthropologues reconnu pour leurs travaux comme Claude Levi Strauss ont été
impressionné par les intuitions de Rousseaux qui raconte souvent très justement
, la naissance de l’Etat et de la civilisation dans les communautés primitives.
@ffi
-on ne peut pas assurer vrai en général
ni qu’un père aime ses enfants, ni qu’un roi n’aime pas son peuple.
------> C’est statistique , il suffit de lire
l’histoire et d’ observer autour de soi pour comprendre les relations entre les
princes et les peuples qu’ils gouvernent et celles du père et de son enfant.
Bien sur qu’ il existe des pères qui n’ aiment pas leurs enfants
, mais ce n’ est pas la généralité …
.