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Rounga Rounga 28 mai 2015 18:05

@ffi
 Je répète donc : un corps occupe à titre exclusif une portion d’espace : ils s’entrechoquent ; une onde occupe à titre non exclusif une portion d’espace : elles interfèrent. Pour démontrer que ces tâches seraient comme des corps, il faudrait donc démontrer que "ces taches lumineuses occupent à titre exclusif une portion de l’espace", ce qui n’est évidemment pas démontré par un tel cliché. Ce genre de motif lumineux n’est donc pas la preuve d’une dualité onde-corpuscule pour la lumière, il n’est là que pour duper des gogos qui n’ont pas connaissance des définitions physiques de bases.


A mon avis vous faites un contre-sens dès le départ sur la notion de dualité onde-corpuscule et sur l’interprétation de l’expérience de Young. Le fait que les impacts de photons soient des points n’est pas la preuve alléguée de leur nature corpusculaire. L’aspect ondulatoire de la lumière est bien mis en évidence par les figures d’interférence qui apparaissent sur le détecteur. Mais ce qui est intéressant avec l’expérience, c’est que, quand on projette les photons uns par uns, le motif qu’on obtient laisse toujours apparaître les franges d’interférence. Or, chaque photon n’a pas pu interférer avec les autres, puisqu’il a été émis seul. L’explication retenue est qu’il interfère avec lui-même, c’est-à-dire que sa probabilité de présence est la même dans les deux fentes. Mais, si on place un détecteur dans les fentes pour essayer de savoir dans laquelle le photon passe "vraiment", alors le motif d’interférence disparaît, et la distribution des impacts devient celle qu’on obtiendrait si on avait lancé des balles de golf (comportement corpusculaire, donc). L’intérêt de l’expérience est donc de montrer qu’il y a deux comportements de la matière, qui se manifestent en fonction de la manière dont on l’observe.

Par ailleurs, la dualité onde-corpuscule ne signifie pas qu’on associe des propriétés contradictoires aux particules, mais qu’elles ne sont localisables qu’à l’aide d’une densité de probabilité de présence, qui a la forme d’une onde. La particule, en tant que corpuscule, se trouve probablement plutôt à certains endroits qu’à d’autres. Les franges représentent les endroits où la probabilité est faible, voire nulle.




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