Les conférences de Vienne, ça ne peut pas mener à grand-chose vu qu’il n’y a pas de Syriens autour de la table. Elles ne sont que gesticulations pour se donner bonne figure et dissimuler leurs lâchetés de ne pas admettre que leur plan de déstabilisation de la Syrie a échoué.
Les 17 pays discutent à Vienne de "l’avenir de Bachar al-Assad", expression diplomatique qui remplace le mantra ressassé, rebattu, usé, éculé, "Bachar doit partir", condition non-négociable, qui ne servait qu’à bloquer les négociations depuis Genève1 en juin 2012, comme il n’a servi qu’à poursuivre la guerre, puisque Bachar n’est pas tombé depuis 4 ans et demi contrairement à toutes leurs multiples prédictions !
L’objectif des US et de leurs sicaires ne consiste pour l’instant que d’accroitre le chaos, en attendant que peut-être une fenêtre s’ouvrirait qui serait compatible avec leurs intérêts.
Même Ban Ki-moon, a déploré que les débats se cristallisent sur l’avenir du président syrien. « Il
est totalement injuste et irrationnel que le sort d’une personne prenne
en otage tout le processus de négociation politique. C’est
inacceptable », a-t-il déclaré, ajoutant que « l’avenir du président Assad doit être décidé par le peuple syrien ».
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/A-Vienne-accord-et-desaccord-sur-la-Syrie-2015-11-01-1375248