Comptes rendus d’importance, non diffusés ... du moins dans les réseaux officiels.
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Tiré de l’article Réseau Voltaire
Le 30 octobre, les États-Unis et la
Russie réunissaient un plus vaste aréopage comprenant tous les
participants aux deux réunions précédentes plus l’Égypte, la Chine,
l’Irak, l’Iran, le Liban, Oman, l’Union européenne et les Nations unies.
Si la presse s’est esbaudie de la présence de l’Iran qui avait été tenu
à l’écart de tout règlement depuis le début du conflit, elle n’a pas
relevé le retour de l’Égypte du maréchal al-Sissi qui rentre sur la
scène internationale grâce à la découverte de ses nouvelles réserves de
pétrole, ni de l’absence persistante de la principale puissance
régionale, Israël. Ce dernier point ne peut s’expliquer que dans le cas
où l’État hébreu avait obtenu préalablement la garantie de parvenir à un
de ses objectifs de guerre, la création d’un État colonial au Nord de
la Syrie.
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Les participants ont tous été priés de signer une déclaration finale que seuls les Russes et les Iraniens ont prit soin de diffuser (
ci-dessous traduction artisanale). Et pour cause : elle marque la
défaite des faucons US. En effet, dans son point 8, il est indiqué que
le « processus politique » —et non pas le « processus de transition »— sera conduit par les Syriens, propriété des Syriens, et que le Peuple syrien décidera du futur de la Syrie .
Cette formulation lourde invalide le document Feltman qui constitue
l’objectif depuis plus de trois ans des faucons US, des Français, des
Turcs et des Saoudiens : la capitulation totale et inconditionnelle de
la République arabe syrienne.
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- Ci-dessous traduction automatique Google du document non médiatisé, et pour cause :
(Joint Statement on the outcome of the multilateral talks on Syria).
Déclaration conjointe sur l’issue des pourparlers multilatéraux sur la Syrie
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Réunis
à Vienne, le 30 Octobre, 2015, la Chine, l’Egypte, l’UE, la France,
l’Allemagne, l’Iran, l’Irak, Italie, Jordanie, Liban, Oman, le Qatar, la
Russie, l’Arabie Saoudite, Turquie, Émirats arabes unis, le
Royaume-Uni, l’Organisation des Nations Unies et les Etats-Unis [« les
participants »] se sont réunis pour discuter de la grave situation en
Syrie et comment mettre un terme à la violence le plus tôt possible.
Les participants ont eu une discussion franche et constructive
portant sur des questions majeures. Bien que des différences
importantes subsistent entre les participants, ils ont atteint une
compréhension mutuelle sur les points suivants :
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1) l’unité de la Syrie, de l’indépendance, l’intégrité territoriale et le caractère séculier sont fondamentales.
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2) institutions de l’État resteront intacts.
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3) Les droits de tous les Syriens, indépendamment de l’origine ethnique ou confession religieuse, doivent être protégés.
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4) Il est impératif d’accélérer tous les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre.
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5) L’accès
humanitaire sera assurée sur tout le territoire de la Syrie, et les
participants augmentera le soutien pour les personnes déplacées, les
réfugiés, et leurs pays d’accueil.
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6) Da’esh, et
d’autres groupes terroristes, tel que désigné par le Conseil de sécurité
des Nations unies, et de plus, comme convenu par les participants, doit
être vaincu.
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7) Conformément à Genève Communiqué
2012 et la Résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations Unies, les
participants ont invité l’ONU à convoquer les représentants du
Gouvernement de la Syrie et de l’opposition syrienne pour un processus
politique menant à des élections crédibles, inclusivement, de la
gouvernance non-sectaire, suivie d’une nouvelle constitution et des
élections. Ces élections doivent être administrés sous la supervision de
l’ONU, à la satisfaction de la gouvernance et aux plus hauts standards
internationaux de transparence et de reddition de comptes, libre et
équitable, avec tous les Syriens, y compris la diaspora, le droit de
participer.
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8) Ce processus politique sera dirigé syrienne et syrienne propriété, et le peuple syrien décideront de l’avenir de la Syrie.
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9)
Les participants de concert avec les Nations Unies vont explorer les
modalités et la mise en œuvre de la, un cessez-le pays pour être initié à
une date certaine et en parallèle avec ce processus politique
renouvelé.
Les participants passeront les prochains jours de travail
pour réduire les zones de désaccord qui subsistent, et de construire sur
des terrains d’entente. Ministres se réuniront de nouveau dans les deux
semaines pour poursuivre ces discussions.