Cet article concernant Bernard Stiegler ; vu les "parentés" du personnage avec mon vécu, encore que moi, je ne fus jamais fiché au grand banditisme, because mon casier judiciaire vierge ; cet article donc, pourrait servir d’introduction à une de mes prochaines rencontres sur Paris !
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Rappel :
nos débats futurs devant
caméra, entre deux ou plusieurs participants !
Propositions concrètes de sujets pour ces prochaines rencontres :
Sujet 1 :
Comment, né surdoué dans une famille très pauvre, je réalise
à 17/18 ans, que la discipline qui mène à la connaissance de notre
monde, en passant par la connaissance de soi-même, s’appelle en
occident : la métaphysique !
Pas un seul livre à la maison, à l’exception des livres scolaires !
... mais mon père, héros anonyme, lisait à cette époque, la
Pravda marseillaise... et comme il n’était pas con, il savait donc que "la Pravda"
lui bourrait, de temps en temps, le mou ; lui qui ne s’intéressait qu’à
la politique ! N’étant pas riche il s’offrait, le vendredi, quand
l’actualité en valait la peine, pour avoir un autre point de vue : "le
Monde" qui n’était pas le torchon d’aujourd’hui !
Comment je suis arrivé à partir de là, mes études étant alors
des études techniques, n’ayant jamais fréquenté de cours de littérature,
de philosophie ou de
métaphysique, ni lu de livres ou revues, à y voir clair, c’est dire à la connaissance de notre monde, en partant par la connaissance de soi-même, de l’interprétation de son milieu, de son vécu !
Les connaissances livresques -très sélectives- ne pouvant être, au mieux, pour moi, qu’un complément de mon vécu !
Ce qui m’aidait beaucoup, c’étaient les conditions particulières de
mon quotidien dans ce quartier des Carmes, très pauvre et très riche à
la fois, où suivant une expression prononcée par un "jeune" du quartier
parlant à mon coiffeur : "il fallait montrer ses dents" pour être respecté ! On aura du mal à croire que mon pote Lucien Sarti, que pour ma part je n’ai jamais connu agressif, pour une raison qui m’échappe toujours, était alors davantage agressé qu’agresseur, bien que physiquement fort ; alors que j’étais moi-même moyen !
Quand j’arrive dans ce quartier en 1948 à 10 ans, sans que je
ne la sollicite et ne me plaigne de rien ; ma mère qui était charmante
avec tout le monde et très pacifique, tint à me donner l’avertissement
suivant, dit d’un ton sans appel : "ne viens jamais ici pleurer, si on
te frappe et l’agresseur(s) est plus fort que toi, tu sais
ce qui te reste à faire : "démerde-toi, et prends l’objet opportun pour
ta riposte (c’est à dire que ça peut être n’importe quoi a priori) " !
Je me le suis tenu pour dit ! là dans un tel milieu, ma tête de
surdoué fit merveille pour m’en sortir, et j’ai vécu dans ce milieu
comme un poisson dans l’eau, sans que personne ne me reproche jamais,
comme ici par jalousie, mon "statut" de surdoué, "titre" de l’école
voisine !
Celui qui a encore, la tête relativement saine, peut comprendre
par ces seuls témoignages, que j’étais en situation de survie ! or ceux
qui adorent aller vers la connaissance à partir des livres, peuvent
citer ce commandement, je ne sais plus de qui :
"vivez dangereusement !"
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http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/conseils-de-lecture-par-eric-51992?debut_forums=100#forum13036976
Merci
CQFD
ps
j’apporterai à cette réunion, le document officiel original qui me reconnait en tant que surdoué à l’age de 12 ans !