Mon avis n’a jamais changé sur Umberto Eco, que j’ai lu et écouté. C’était un homme érudit et qui disposait d’une certaine vélocité intellectuelle. Il fut sans doute un invité fort apprécié dans les soirées culturelles. Mais son esprit manquait d’ouverture. Et comme la nature même de l’esprit est l’ouverture, ça pose un problème. J’ai remarqué, en le lisant attentivement, qu’il ne reste pas grand chose de véritablement lumineux derrière l’enluminure. C’était un homme de lettres respectable mais ni un philosophe ni un sage.