-L’AS, tout comme le Qatar, sont au garde-à-vous
devant l’empire, l’AS n’a même pas le droit d’éternuer sans l’aval des pontes
du Pentagone. On reste donc toujours dans la stratégie de l’empire et
l’AS ne peut en aucune manière en être décorrélé, ni n’agir de son propre chef.
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Du merdaterre classique
Les théories du contrôle total et absolu des marionnettes zombies esclaves
par un grand maitre tout puissant et transcendant relèvent plus de la
complotite aigue délirante que tu adores que de la realpolitik que tu détestes !
Dans la réalité politique, sur l’échiquier international , mêmes les pièces
les plus humbles ont des volontés de leur propre cru et refusent quelquefois d’accomplir
les mouvements qu’on a programmées pour elles , les "petits " ont leurs propres intérêts, leurs
propres "agendas", leurs propres tactiques et ne font pas forcément
les déplacements que les puissants attendraient d’eux, ils peuvent même se
faire instrumentaliser quand ça les arrange et tant que ça les arrange jusqu’à
ce qu’ils décident de sortir du plan qu’on attend d’eux. Un vassal assez malin
instrumentalise même son suzerain pour en tirer le maximum jusqu’à le laisser tomber,
exemple vu mainte fois dans l’histoire.
Ce chaos, ce désordre, cette imprédictibilité qui existe dans les
rapports de puissance à puissance est bien plus effrayant (et passionnant), que
l’approche ultracomplotiste dans
laquelle il existe un conducteur même s’il est vils et diabolique. Et dans un
certain sens, c’est plus rassurant de se dire que des forces obscures
conduisent et contrôlent la machine de A à Z plutôt que d’envisager que
personne n’a les moyens de le faire.
Mais bon, je ne m’attends pas à ce que ce soit compris par quelqu’un qui
considère que puisque des systèmes politiques parfaits existent en théorie , la prise de conscience de leur potentialité permet
déjà de ne pas se polluer l’esprit avec la pratique …