La
haute finance gagne de moins en moins d’argent par la spéculation
sur les trillions de fausse monnaie émise entre autres par les USA
pour masquer
la faillite de leur
modèle économique. Elle doivent se rabattre, mais
pas seulement,
sur les dettes souveraines, la surtaxation par les banques de ses
services qui à la différence du prix du billet SNCF, du timbre
postal ou de l’électricité du service public est libre et
les fruits de l’activité réelle.
La
désindustrialisation et la délocalisation finissant par rapporter
de moins en moins, il reste à s’attaquer à cette activité qui
représente encore des enjeux financiers colossaux pour un pays comme
la France : l’agriculture.
Seulement,
pour ramasser le maximum … de ’’blé’’, il faut réussir
à
’’industrialiser’’ l’agriculture et bien entendu baisser la qualité
des produits le plus possible pour, avec les prix anciens lors de la
vente au détail, maximiser les marges.
Pour
remplacer l’agriculture respectueuse de la nature, par l’autre qui
détruit le bien commun de la terre pour le bien de quelques riches,
il faut détruire la première.
Malheureusement
pour les requins de la finance, l’agriculture traditionnelle est
exercée majoritairement par des non-salariés, qu’une décision des
’’actionnaires’’ ne peut licencier avec
la complicité des propriétaires, comme pour l’industrie.
Pour
réussir, il faut changer de technique, celle du boa, celle de
l’étouffement.
La
technique passe évidemment
par
la complicité secrète
des
gouvernants, lesquels
multiplient les normes et
la paperasse afin d’obliger
les indépendants à rentrer dans le rang ou faire faillite.
Malgré
les résistances des travailleurs de l’industrie, la
désindustrialisation s’est poursuivie quand même, aussi les
financiers espèrent que la mort de l’agriculture respectueuse de la
nature se poursuivra malgré la vigoureuse défense de leurs victimes
et la sympathie qu’ils ont dans la population.
« La
lutte suprême est engagée. »