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njama njama 17 mars 2016 16:39

Dans la suite du non-lieu prononcé le 9 mars par la justice dans l’enquête sur le vaccin contre l’hépatite B mis en cause dans l’apparition de certaines maladies neurologiques dont la sclérose en plaques, certains dans les médias n’hésitent à régler leurs comptes en détournant le sens du non-lieu en mettant hors de cause le vaccin, tels Michel Cymes et Marina Carrere d’Encausse tous deux médecins animateurs de l’émission "Le Magazine de la santé" sur France 5.

Ces animateurs, dont le premier n’oublie pas au passage de faire le prosélytisme des ses convictions en inoculant dans l’esprit de ses auditeurs le virus "panique", oublient par contre qu’il s’agit de la première fin de non recevoir (avant probablement d’autres en raison de la volonté des plaignants de faire appel) dans cette affaire qui a débuté il y a dix-sept ans.

Si la justice a opté pour le non-lieu, sa décision a été motivée par l’incapacité à déterminer un lien de cause à effet. Il n’aurait donc pas été possible de savoir si les maladies avaient réellement été déclenchées par ce vaccin. Ce qui en aucun cas voudrait dire que le vaccin est "hors de cause".

VIDÉO DU JOUR. Vaccin contre l’hépatite B : la fureur de Michel Cymes contre les médias
Michel Cymes débute :

"Cela fait près de 18 ans qu’est née la polémique sur le vaccin contre l’hépatite B. Et cela fait près de 18 ans qu’est née cette émission que vous regardez aujourd’hui, ‘Le Magazine de la santé’. Près de 18 ans que nous vous répétons, année après année, qu’il n’y a aucune preuve scientifique d’un quelconque lien entre ce vaccin et les maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques."

Marina Carrère d’Encausse enchaîne, et revient sur les suspicions de collusion entre l’émission et les laboratoires.

"Comment pouvions-nous faire la promotion du vaccin anti-hépatite B si nous ne touchions pas de l’argent des laboratoires qui le fabriquaient ? Aujourd’hui, ce n’est pas nous mais la justice qui confirme que ce vaccin n’est pas en cause."

Michel Cymes, très en colère, conclut :

“Dans les prochaines années, des personnes mourront d’hépatite fulminante, de cirrhose, de cancer du foie, qui auraient pu être évités par le vaccin. Pas sûr qu’on demande des comptes aux responsables de ce qui est aussi un énorme scandale sanitaire…”




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