@La mouche du coche
PTDR    C’est pas ce que l’auteur attendait. Je dirais ça autrement. Personnellement je trouve que cette fille a une très belle voix, avec une pointe de grave superbe, mais Gokani n’a pas du capté le niveau élevé d’innocence et de cucu la praline de cette jouvencelle. La "beauté" dont parle le titre de cet article, entendue comme féminité proche de l’état de perfection, finit hélas irrémédiablement par entrer au service de l’Empire, notamment chez les artistes, qu’ils soient rebelles, poétiques, spirituels ou chantres de l’amour. Et je ne parle pas seulement de promotion canapé, ou d’accessions sociales avantageuses, liées au besoin de sécurité et de stabilité, je parle aussi d’existence médiatique qui nécessite de se donner au diable, qui fait et qui défait les présences dans le circuit. C’est ainsi que même une bouse comme Céline Dion tourne à guichets fermés sur la planète, aussi la "beauté" tombera d’autant plus facilement sur l’unique autoroute qui attend tout challenger désireux d’exister.

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Donc la beauté "ne transcende pas ce monde de brute", au contraire, elle finit par l’alimenter et le renforcer. En raison du fait que la plus douée des Barbies sera soit obligée d’écarter les cuisses, soit d’obéir aux ordres. Et pour aller plus loin, je rajouterais que même dans une relation conjugale, même pourvue d’un amour authentique, le rapport à la beauté restera toujours un rapport de force, pernicieux et souterrain, en raison de l’offre qualitative exogame exigée par chacun des partenaires. Sans même parler qu’une femme a une conscience d’autant plus aiguisée de sa beauté que celle-ci est grande, et que les tensions que cette conscience peut générer ressemblent assez bien au monde des scorpions. Ne vous faites pas d’illusion, Gokani, la beauté exacerbe ce monde de brutes plus qu’elle ne le transcende.