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herve_hum 14 avril 2016 15:59

Si c’était aussi simple, on aurait résolut la plupart des crises systémiques depuis longtemps. Et la majorité des gens résolut leur problèmes personnels aussi.

L’esprit critique n’est pas suffisant, loin s’en faut, car encore faut t-il le vouloir. Or, cette volonté se heurte pour 99,9999 ¨% des humains à leur propre conviction déjà acquise.

Ici, l’esprit critique sert surtout à critiquer ce qui est hors de sa croyance, pas de remettre en cause cette dernière. Bien entendu, cette dernière peut être vaincu, mais rarement de manière volontaire, sinon contrainte, car cela provoque un grand choc émotionnel.

Donc, le seul vrai esprit critique, c’est celui qui est prêt à remettre en cause la plus solide de ses convictions, même quand il y a mis toute sa croyance et attachement émotionnel (surtout émotionnel !), les autres, sont de simples hypocrite, qui souvent s’ignorent et cultivent cette ignorance... Toutefois, même en conscience, cela reste, selon l’aspect émotionnel, extrêmement difficile et demande souvent du temps, celui de neutraliser toute la charge émotionnelle accumulée, au risque de péter les plombs.

Sinon, la seule méthode infaillible pour un esprit critique de savoir décrypter le vrai du faux, la réalité de l’imaginaire, c’est le principe de relation de causalité.

Le hic, c’est que ce principe est encore pratiquement inconnu et pour cause, les gens n’en veulent pas encore, ils préfèrent le principe de relation de non causalité, tellement confortable en apparence, puisque cela permet de faire une chose et son contraire sans paraître nuire à son esprit. Paraître, car nul ne peut s’en affranchir autrement qu’en renonçant à la critique de son action.

Par exemple, plus je bois d’alcool et plus mes capacités d’attentions sont réduites, mais il suffit de décréter que c’est une relation de non causalité, pour rouler plus vite au lieu de ralentir en conséquence. Bien sur, cet exemple vaut surtout pour les jeunes, mais dans d’autres domaines, ce sont surtout les vieux. Comme par exemple le fait qu’en cherchant la maximisation du revenu d’épargne, on augmente mécaniquement la prédation financière et la paupérisation des travailleurs au profit des rentiers !!!

Ici, l’esprit critique est impuissant, car il n’accepte pas la relation de causalité implacable, il reste sur le principe de relation non causale, où son action est sans conséquence. il s’accroche à son intérêt, même si celui ci cause sa ruine par le biais des relations croisés. Mais on peut continuer à l’infini ce genre de choses. Orwell appelait même cela la novlangue, car pour affirmer que "la paix, c’est la guerre", il faut utiliser le principe de relation de non causalité !

Etc...




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