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maQiavel maQiavel 28 avril 2016 12:57

@Candide

-Certes les dirigeants sont élus, mais ils restent dirigeants. Il reste un besoin de hiérarchie. Ces entreprises ne sont donc pas si éloignées que cela du modèle classique. 

------>Mais le principe d’autogestion ne suppose pas la suppression de la hiérarchie au sein de l’entreprise.

-La coopération tient juste dans le fait que les coopérateurs ont le même salaire 

------>On ne peut pas à strictement parlé de salaire puisque les travailleurs se partagent les dividendes.

-Une telle entreprise demande énormément d’investissement personnel. Je ne nie pas leur existence, mais tous les ouvriers, en plus de leur travail, ne veulent pas s’intéresser aux questions économiques et financières

------>Mais l’autogestion ne suppose pas que les travailleurs prennent tout le temps toutes les décisions et que les postes de directions sont supprimés. smiley

Le terme « autogestion » reprend un panel de fonctionnement parfois très différents , mais lorsqu’on étudie ces expériences , on se rend compte bien au contraire que les travailleurs aiment être impliqués dans la direction que prend leur entreprise , il y’a énormément de témoignages là-dessus.

 

-Un actionnaire possède une voix proportionnelle au capital investi. Donc lorsqu’il décide de fournir de son capital, ce n’est pas juste à l’aveugle, il s’est en général intéressé de près à l’entreprise.

------> Peut être bien mais qu’est ce que cet actionnaire apporte à part son capital ?

-L’entreprise est un lieu d’échanges. L’actionnaire apporte de ses investissements, de son épargne etc. Et le travailleur, qui est dans le besoin d’une contrepartie à son savoir-faire, reçoit de ce capital.

------> Mais vous voyez bien : à part le capital qu’il apporte, l’actionnaire n’apporte rien. Je ne vois pas du tout en quoi une entreprise dont les travailleurs se partageraient les dividendes serait moins performante au niveau de la production, de l’innovation etc. tout simplement parce qu’il n’y a pas une minorité d’actionnaire. Au contraire, sans cette minorité, il est possible de réinvestir proportionnellement plus dans l’entreprise.

En gros, dès que les travailleurs sont en capacité de se passer de l’investissement des actionnaires, ces derniers ne servent plus à rien. Et il existe des alternatives pour que ce cas de figure se généralise.

On se demanderait bien pourquoi des travailleurs, disposant de toutes les capacités intellectuelles, techniques, innovatrice et de la possibilité de disposer d’un capital pour réaliser le projet, réclamerait tout d’un coup une petite minorité d’actionnaire pour ne rien faire d’autre que se partager les profits. Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ?




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