puisqu’on m’attribue ce sobriquet
------> Oui, moi aussi ça
m’est déjà arrivé mais bien évidemment, ce n’est pas parce que des idiots
utilisent ce terme à tort et à travers que le fascisme n’existe pas , on
sera certainement tous d’accord là-dessus.
Maintenant , si on veut être
rigoureux et partir de la perspective de la philosophie politique ,on peut dire
qu’il n’existe pas UN fascisme ( ce qui peut être le cas si on analyse de la
perspective historique , ce sera dans ce cas le fascisme Italien ) mais divers mouvances fascistes qui ont toutes
leurs nuances , cependant elles présentent
toutes des caractères communes, un certains nombres de critères de différentiation
à partir desquels il est possible de dresser une typologie générale du fascisme
, on peut constater la répétition des mêmes phénomènes à divers
niveaux : conception politique générale, organisation, éthique.
De façon très brève, parmi
ces caractéristiques, on peut citer :
-le refus systématique de
l’ordre politique, économique et social issu de la pensée philosophique du XVIIIe siècle (ce refus peut coïncider avec d’autres
mouvances qui n’ont rien de fasciste, qui en sont même l’antipode, je trouve que la description d’Etienne
Chouard à ce sujet est très bonne ).
-le désir d’un Etat fort
faisant prévaloir son autorité sur les droits et libertés individuelles au
sommet duquel trône le chef charismatique qui est censé incarner la
collectivité toute entière et ayant pour mission de guider son destin.
-La célébration des valeurs de
l’héroïsme guerrier, la discipline, l’obéissance, l’abnégation, la volonté de
lutte, l’énergie, et la force, les vertus de fidélité, de camaraderie et de
solidarité qui sont celles du combattant qui devra être prêts à la lutte et au
sacrifice suprême.
-La défense de l’ordre social traditionnel
couplée au souci de modernité technique
-La défense du capitalisme
industriel national contre le capitalisme financier international
- l’exaltation et la sacralisation de la
valeur nationale, de la hiérarchie, de la centralisation Etatique et du
dirigisme économique etc.
Mais vraiment en bref.
- il y a un lien entre le fascisme et
l’homosexualité refoulée
------> Ce n’est pas
faux. C’est peut être une des explications de cette aversion pour l’homosexualité.
En tous cas, ce virilisme est très intéressant à étudier, d’un
point de vue politique, les vertus viriles sont indispensables au combat
politique mais elles ne suffisent pas, il faut les compléter par des vertus
plus féminines (le sens de l’écoute, l’empathie, le sens du compromis etc. , tout
ce qui est nécessaire pour réussir à produire du commun malgré les antagonismes
).
Quelque part, si les mouvances fascistes échouent, c’est à
cause de l’absence de ces vertus politiques féminines, elles sont incapables en
général (il y’a des exceptions) de trouver des consensus avec leurs ennemis , elles préfèrent tenter de les écraser …