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Serge ULESKI Serge ULESKI 19 mai 2016 16:44


Qui se souvient que « La directive européenne sur le secret des affaires » a été adoptée à une très large majorité (77 %) par le Parlement européen en avril 2016 ?

Pour se faire une idée plus précise des conséquences de la directive, il faudra donc attendre deux ans, le temps qu’elle soit retranscrite par les vingt-huit Etats membres européens dans leur droit national. Puis que les premiers procès fondés sur cette nouvelle législation soient organisés, pour que les juges puissent établir une jurisprudence plus claire et, au choix, lever les doutes ou confirmer les craintes des critiques.

A l’aune de ce vote et de ses conséquences sur l’information, qui serait assez fou pour confier la liberté, la vérité des faits sur un sujet quel qu’il soit et la justice (des conditions de vie et de traitement) à un député, et qui plus est à une Assemblée quand on connaît l’histoire parlementaire de la France (entre autres pays !) de la 3e République à nos jours.

Personne.

_______


Sinon...

Optimiste Lucet quand on sait que…

La moralisation des affaires n’aura pas lieu, aujourd’hui et demain, encore moins qu’hier, à l’heure d’un mondialisme qui n’est qu’une guerre contre le pacte social européen (Etat providence, droit du travail et liberté d’expression et d’investigation). Aussi, lorsque Lucet ne voit pas que les journalistes d’investigation sont en danger « de mort », sans doute pense-t-elle à l’esplanade Henri de France, à Paris… là où se trouve le siège de France-Télévisions, bel édifice architectural, rassurant et cossu.

A propos de cette autre question qui touche à l’instrumentalisation des journalistes, à savoir : quelles informations sont "mises à la disposition" des journalistes d’investigation et des lanceurs d’alerte - à titre d’exemple, se reporter à HSBC et la CIA ? Par qui sont-elles rendues disponibles pour divulgation ? A quelles fins ? Là encore, Lucet ne semble pas avoir conscience de la pertinence de ces trois questions.

Quant à son refus de voyager en Mauritanie et au Maroc, Lucet omet de préciser pourquoi elle refuse à l’avenir de s’y rendre : l’Etat français ne cherchera jamais à savoir qu’elles auraient pu être les commanditaires d’un « préjudice extrême » contre sa personne ; raison d’état oblige ! Etat d’urgence aussi… coopération judiciaire à propos des jihadistes qui vont et viennent entre le Maroc (lieu de départ ou de transit) et l’Europe.

Sur le 11-septembre, rappelons que la question n’est pas de savoir si ce sujet est tabou chez Lucet mais bien plutôt dans le groupe France-télévisions.

Et puis... rien sur : comment Lucet choisit ses sujets d’investigation.

Rien sur l’audience de son émission : "cash investigation". Rien sur les objectifs d’audience qui ont pu lui être fixés.




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