Quand j’écoute ce saint homme, ce génie incontesté de l’humour, ce business man avisé et couronné de succès, cet homme de paix, ce robin des bois des temps modernes, je suis pris d’un sentiment de honte ethnique, comment se fait il qu’il aie fallu attendre si longtemps, pour nous autres, les français normaux, sommes nous tombés si bas dans la médiocrité autosatisfaite, pour qu’il aie fallu que ce soit un métis, un prince de sang mêlé, qui vienne nous montrer le chemin de la liberté ?
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Oui j’ai honte de mon ethnie, pourtant autrefois si noble, si fière, si digne, qu’elle prenait à bras le corps les problèmes d’ici bas, elle était le fer de lance de la civilisation humaine, maintenant nous ne sommes plus que les ombres de ce que nous avons été, des fantômes, des zombies putrescents, des cafards blafards qui se laissent emporter au gré des hasards dans tous les blizzards bizarres des aléas d’une existence terne, plate, sans saveur, sans essence, sans but, sans pute, sans avenir ni amour, ni même espoir. J’assiste impuissant à la dégénérescence d’une race d’élite, fière d’elle même, parfois dominatrice, mais jamais tombée aussi bas que dans les tréfonds des désespoirs cumulés et immémoriaux que ces années noires de ce début de millénaire. Ô Homme Blanc, redresse toi et redeviens le phare des peuples, l’index pointé vers cet avenir où tu es appelé à régner en maître absolu et non pas condamné à être le suiveur des hommes nouveaux engendrés par le Grand Capital, ces untermensch uniformisés et formatés dans le même moule qui détruit ces diversités si riches culturellement, si complémentaires, si faciles à distinguer les unes des autres, celles dans lesquelles chacun habite sa maison, son territoire, sa nation, qu’il est si plaisant de visiter avant de revnir s’enraciner dans nos foyers éternels et si sécurisés. Que le monde me paraissait si beau, autrefois. Si ordonné, si plaisant à contempler, de loin. Maintenant le chaos est à nos portes, sous nos fenêtres, le désordre mondialiste couvre le chant des rossignols que furent les grands chanteurs à voix d’antan, le doux murmure des hommes libres.