@tobor
Je déplore aussi dans cette série le recours systématique à la violence, au sexe, et à tout ce qui est décadent pour cacher le vide du scénario. On présente une histoire qui se rapproche du Moyen Age mais en en disant n’ importe quoi. L’auteur est un new-yorkais sans finesse et qui sait sur quelles petites ficelles tirer pour faire du cash. A côté des auteurs européens ou asiatiques par exemple, il n’ y aura jamais ce supplément d’ âme des grandes histoires.

Le recours aux lieux communs et au politiquement correct sont affligeants dans cette série, c’ est vrai.

Quant à ériger des élucubrations en savoir, ne nous emballons pas, si on sait que c’ est une fiction totale, il n’ y a pas tellement de danger. C’ est du divertissement, orienté, et pas plus, c’ est déjà ça. L’ Histoire, la vraie, est toujours beaucoup plus complexe, plus interessante, mais plus mystérieuse. Et normalement l’ intérêt d’ une fiction est qu’ on peut tout connaitre et tout comprendre, puisque l’ auteur est comme un Dieu qui crée tout un monde de A à Z. Mais là, on aboutit à rien, aucune sagesse.

Il vaut mieux lire Shakespeare mais c’ est plus difficile.