@Qaspard Delanuit
-Mais je ne dis pas que c’est une solution
miraculeuse et suffisante.
------> J’ai
bien compris, c’est une question difficile, on ne va pas exiger de vous de
sortir une solution miracle de votre cagoule par contre si vous le faites c’est
tant mieux , il va bien falloir que cette cagoule serve à quelque chose.
- je
pense que la question de la médiatisation ne peut plus être pensée séparément
de la question de la représentation politique
------> C’est
clair.
Je ne sais pas si vous avez vu le
dernier article qu’a publié zatara sur les médias , Henri Maler propose constitutionaliser un conseil national de tous les médias qui serait un
organisme qui ne serait pas nommé par les politiciens comme c’est le cas pour
le CSA mais qui aurait trois composantes : les représentants politiques à la
proportionnelle, représentants des journalistes et des salariés des médias, et
enfin les usagers des médias (les citoyens , on peut imaginer qu’on les tire au
sort).
-En fait, oui, si on considère les cas réels des
gens qui ont été lâchés par leurs partis et dont les pressions subies furent
essentiellement financières. Cela changera quelque chose si cette non
reconnaissance par l’Etat a des conséquences financières. Les partis sont
actuellement des instruments de captation de fonds publiques.
------> Justement,
ce que je voulais dire c’est ceci : la cessation des financements publics
risque d’entrainer une prise de relais par des groupes privés qui
financeront ainsi intégralement ces
partis. Est-ce que vous voyez ou je veux en venir ? Ça risque d’augmenter considérablement
le poids ( qui est déjà prépondérant ) de ces groupes sur la vie politique. Et
ça ne casse pas la dépendance de l’élu envers son parti dont il reste le
tributaire financièrement. J’ai peut être à tort l’impression que ça va
aggraver les choses.