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Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 10 septembre 2016 12:48


Éric Guéguen, de la politique politicienne

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@MICNET

Bonjour,

vous etess vraiment un marrant, fidèle au club des tchatcheurs invétérés de AgoraVox, fier de vous :

Éric Guéguen

hissé au niveau de la référence philosophique politique, ayant pour lui seulement l’appartenance au "cercle Aristote", du patron PYR, grand admirateur de... Charles Pasqua ! Je n’invente rien !

Il faudrait qu’il soit d’abord capable de balayer devant sa porte en commentant ce document par exemple qui concerne ses amis ; ça dépasserait le bavardage habituel.. :

WIKI extrait

Les cadavres dans le placard...http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-cadavres-dans-le-placard-de-169517

Dès son arrestation, Delouette, en toute bonne foi, met en cause Fournier et le SDECE. Et pour en rajouter un peu, quelque temps plus tard, on agite un chiffon rouge devant le colonel Barberot qui s’enflamme aussitôt ! L’objectif est atteint : notre service de renseignement est déstabilisé. Quant aux vrais responsables de ce scandale, ils ne seront jamais inquiétés, même si leur identification ne fait aujourd’hui nul doute. Un homme a au moins eu le mérite de tout comprendre rapidement : le colonel Beaumont lui-même ! Gravement mis en cause, il s’interroge dans le journal Le Monde : « Qui se trouve derrière le colonel Barberot ? » Les mêmes, sans doute, qui ont persuadé Delouette de transporter quarante kilos d’héroïne aux États-Unis !" L’homme cité à demi-mot étant le plus proche confident de Charles Pasqua !!!

Ricord étant un sacré gabarit lui aussi : "Quittant son quartier général de Buenos Aires, il élut domicile à Ascenciôn, au Paraguay. L’ambiance lui paraissait plus chaleureuse : il aimait le contact de ces vieux chefs nazis auxquels le dictateur-président Alfredo Strœssner avait accordé plus que l’asile. Mais Ricord se déplaçait beaucoup. En Bolivie, quel plaisir ce fut de retrouver ce brave Klaus Barbie, l’ancien cadre de la Gestapo, le « bourreau de Lyon », l’assassin de Jean Moulin. Barbie, alias Klaus Altmann, et lui n’avaient-ils pas des souvenirs en commun à évoquer ? Les résistants qu’on noyait dans les baignoires, les Juifs qu’on traquait sans cesse... Jusqu’en 1968, Ricord passait la moitié de son temps à Asunciôn et l’autre à Buenos Aires. Mais à la fin de cette année-là, le gouvernement argentin demanda à Ricord et à son complice Lucien Sarti de plier bagage, au moins pour quelque temps. Sarti et un autre truand, François Chiappe étaient soupçonnés d’avoir cambriolé un bureau de change argentin, et au cours de l’enquête, la police avait découvert une énorme quantité d’armes dans un des restaurants de Ricord. Entre-temps, dès 1966, le « Vieux » Ricord avait élargi son vaste trafic de drogue, après avoir compris combien il était aisé d’introduire de l’héroïne aux États-Unis en passant par l’Amérique latine. Curieusement, jusque dans les années 1970, le service américain chargé de traquer les trafiquants, le Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs (BNDD) sous-estima le danger venant du sud. Devenu plus perspicace, il estima par la suite que 50 à 60 % de l’héroïne produite à Marseille et introduite sur le marché américain transitait par l’Amérique latine, principalement par la filière Ricord.

Le « Vieux » s’était entouré de vrais durs... Épluchons la liste des membres du gang en 1970 : Ricord donc, condamné à mort pour ses activités aux côtés de la Gestapo en France ; Lucien Sarti, recherché pour le meurtre d’un policier belge ; Christian David condamné à mort par contumace ; André Condemine, recherché, lui aussi, pour le meurtre d’un policier ; Jean Leonardi, recherché pour homicide ; François Chiappe, recherché pour deux assassinats, et Michel Nicoli, un truand français ancien membre du SAC. Naturellement, dans toutes les grandes villes d’Amérique latine, la vaste toile d’araignée tissée avec patience qu’était le réseau Ricord possédait ses correspondants. Affluant de tous côtés, l’argent était investi dans les restaurants et night-clubs de Buenos Aires, Sâo Paulo ou Caracas. Mais peu à peu, Ricord, succombant à l’alcoolisme laissa le trio, David, Condemine et Sarti, prendre son affaire en mains. L’héroïne marseillaise était transportée au Paraguay à partir de toute l’Europe, Barcelone, Lisbonne et Bruxelles. Condemine supervisait le transport, tandis que Chiappe faisait la navette entre Buenos Aires et Barcelone, contactant les fournisseurs, les frères Orsini et la Mafia corse.

"On transportait l’héroïne par mer ou par air. Une partie passait par le Brésil avant d’être acheminée sur le Paraguay, parfois même directement vers les USA. Certains chargements remontaient tranquillement la rivière Parana en bateau jusqu’à Asuncion. Toutefois la plus grande partie de l’héroïne expédiée sur le nord était transférée par de petits avions, nommés « Mau-Mau », qui refaisaient le plein à Panama avant de s’envoler vers la Floride ou le Mexique. Le Paraguay fut longtemps un des plus grands centres du trafic mondial de la drogue grâce à ses quelques deux cents pistes d’atterrissage privées éparpillées dans les haciendas. Comment dans ses conditions contrôler le nombre et le chargement de tous ces vols privés ? D’ailleurs personne ne voulait ni n’essayait vraiment, d’autant moins que nombre de hauts fonctionnaires du gouvernement empochaient des dividendes. D’après le fameux journaliste nord-américain Jack Anderson, les complicités de Ricord atteignaient le sommet de la hiérarchie militaire. Pour ne nommer que les plus prestigieux : Pastor Coronel, patron des services secrets ; le général Andres Rodrigues, chef des commandos d’élite, environ 3 000 hommes, entraînés par les Américains, ou encore le général Vincete Quinonez, chef d’état-major de l’armée de l’air, qui, justement contrôlait tous les aéroports, dont bien sûr celui d’Asunciôn".

Et ce n’était pas un mythe, puisqu’on retrouve vite la coupure de presse qui évoque ces circuits d’avions, celle du Miami News du 5 décembre 1988 qui décrit un crash d’avion, dans les Andes un petit Piper Aztec bourré de cocaïne cette fois, piloté par un certain Roberto Magalhães Gallucci qui avait été mêlé au transfert aérien de coke au North Perry Airport, en 1970, un transfert d’héroîne de 94 livres sur un monomoteur du Paraguay à la Floride, effectué au nom de la French Connection. Le pilote s’appelait Robert Mendici Bianchi, qui avait écopé de 5 années de prison aux USA. Sa peine avait été en fait réduite, car il avait alors tour déballé, accusant alors Auguste Ricord. Or Bianchi était le faux nom de Galluci. Ce dernier avait gagné la course de voitures des 500 km d’Interlagos en 1985, sur la Corvette-Maserati, nº 11 - 4.500 cm3 course où figurait Emerson Fitttipaldi. Au Paraguay, il avait même rédigé un livre racontant ses exploits, "Invasao Branca," l’Invasion Blanche, dans lequel il expliquait son passage de coureur automobile à pilote d’avion de trafiquants. Les enquêteurs avaient découvert qu’il était un proche du dictateur Stroessner, via sa maîtresse Maria Inez Fragnaud de Rodriguez, qui protégeait ses activités !

Même le commissaire Lucien-Aimé Blanc se souvient de la période : "quand j’étais aux stups, un indic me dit : « Vous m’aidez à passer 25 kilos d’héroïne aux USA et je vous balance tout le réseau à Marseille. » Alors, on a pris la came. On l’a amené dans l’avion. On avait prévenu la police américaine de le laisser entrer et vendre. Il a fait ça deux fois. 50 kilos répandus dans les rues de New York. Il est revenu avec 250 000 dollars. On allait le chercher à son retour à Orly avec l’accord de la PAF. Aujourd’hui, on demanderait ça... Le troisième coup, on a arrêté huit trafiquants".

CQFD CQFD




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