Lordon l’a magnifiquement décrit : "Quand une entreprise privée par sa faillite et sa faute est en mesure d’entrainer la société entière dans sa chute, elle dispose de facto d’un fantastique moyen de chantage au sauvetage sur fonds publics". Or, pile "j’encaisse les bénéfices" et face "vous encaissez mes pertes" est la situation dans laquelle sont les très grandes banques. Soit on les réduit en taille, soit en considère la création monétaire au même titre que la défense militaire (un service public), soit on laisse crever ces boîtes privées et on sers les fesses. Mais pas ce qu’on a en ce moment. Donner un tel pouvoir au banque leur donne le vrai pouvoir et en dépossède le peuple. Il est vrai qu’on a l’habitude dans toutes les classes politiques de la planète. Le grisbi pour les potos et la botte aux fesses du troupeau est un refrain connu.
L’allemagne sauvera la "Deutsche Bank". Il n’y a pas de suspense.