Bien entendu qu’il a des liens avec l’extrême droite. 

Toutefois, l’avis de Pierre Le Corf ne doit pas être écarté d’un revers de la main, en tout cas pas avec ce type d’argument. Car l’article de "Camille de Rouvray" est lui aussi un modèle de propagande, qui se paie le luxe d’être encore moins crédible que celui qu’elle prétends dégommer.

Le grand problème de la doxa occidentale sur le caractère "démocratique" de "la révolution Syrienne" est qu’il se heurte à une absence totale de documents prouvant que ces personnes se battent effectivement pour une plus grande liberté. Ce n’est pas que l’on a pas envoyé des journalistes rendre compte du paradis sur terre promis par "l’opposition modérée", mais le problème étant qu’ils ont été bien souvent enlevés puis tués (après la demande de rançon). Ainsi donc sur la partie de facto administrée par les rebelles, c’est Charia et portrait de OBL partout. 

Par conséquent, il me parait difficile voire impossible de critiquer le gouvernement de Assad comme étant le seul responsable de la guerre qui aujourd’hui sévit en Syrie. Si l’on souhaite critiquer l’extrême droite chrétienne et identitaire qui effectivement a pris position sur le conflit Syrien, il ne faut pas le faire au prix d’une absolution totale de la responsabilité des autres protagonistes du conflit. 

Oui, Bashar Al Assad est un dictateur, mais lui au moins ne nous as pas envoyé des djihadistes faire un carton dans les salles de concerts et les cafés en France.