La citation de Daniel Conversano extraite de l’entretien avec Tepa, que vous mettez en évidence par écrit, n’est pas une incitation à la ratonnade de rue par des adorateurs de la race blanche, elle est donc mal choisie pour illustrer votre théorie à son sujet. Conversano propose ici de garder les frontières du pays contre l’immigration clandestine et il en décrit les aspects pratiques. Il faut quand même revenir à certaines évidences. Si vous cherchez à entrer dans un pays qui n’est pas le vôtre sans autorisation, vous êtes logiquement considéré comme un assaillant ou un espion. Vous serez donc traité comme tel par les fonctionnaires armés qui gardent la frontière. Les douaniers de tous les pays ont des armes, et ce ne sont pas des jouets ou des objets décoratifs. 

En France, les agents des douanes affectés à la surveillance des frontières sont par exemple équipés du pistolet semi-automatique suisse PSA Sig-Sauer SP20-22 et d’un pistolet mitrailleur de type HK UMP de calibre 9mm qui envoie 10 coups par seconde. Personnellement, je préfère qu’on stoppe les clandestins de la manière la moins sanglante possible ; mais si le pays est résolu à garder ses frontières, ils risquent de se faire tirer dessus.