Je ne suis pas un inconditionnel de vos provocations adolescentes et de votre musique de yéyés aux cheveux longs idées courtes, jeune homme, mais faire l’apologie du suicide le jour de la mort de la grande Claude Gensac, charmante enfant partie dans la fleur de l’âge, relève du blasphème pur et simple, vous poussez très loin le bouchon dans vos tribulations de révolté juvénile, mais c’est bien dans l’air de cette époque de voyous de ne plus rien respecter.
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Il faut bien que jeunesse se fasse et se passe, j’en conviens, j’ai moi même été jeune et j’étais assez un turbulent trublion avec mes 78 tours de Charles Trenet qui chauffaient sur le graphophone familial, j’avais un beau déhanché de bon aloi, ma foi, cela faisait jaser dans la maison au grand dam de mes parents, mais voyez vous, nous avions encore le sens de l’honneur et du devoir en ce temps là, c’est pour cela que la gauche authentique a apporté le monde que vous foulez du pied aujourd’hui et sans vergogne, j’en frémis de ce que vous en faites de notre héritage, galopins...

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Respectez au moins ceux qui sont partis trop tôt, comme cette ravissante gamine frétillante, excitante, coquette et envoûtante, connue il n’y a pas si longtemps, pour avoir été Madame De Funès à l’écran.