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Flash 31 janvier 2017 20:53

@Qamarad

A mon avis, ce type, comme la plupart des leaders "souverainistes", est un sous-marin. Des gens en service commandé pour le Système : l’objectif étant de grappiller quelques 1/10e de % ou quelques % au Front National.

(Seul le FN, parti nationaliste dont la base de l’électorat est maintenant à 20% ou plus - et à 30% chez les jeunes -, donc susceptible d’arriver au pouvoir, fait peur au Système ploutocratique international et ses relais en France. Sûrement pas l’extrême gauche, qui a toujours été son outil [via la multitude des idiots utiles et des sentimentaux], comme Marx en avait d’ailleurs averti les socialistes au 19e siècle, et dont on voit ce qu’il en est quand elle arrive au pouvoir - cf. Siryza en Grèce...)

Bref, revenons aux leaders "Souveranistes" (je mets le mot entre " " parce qu’un Asselineau, par exemple, ne se reconnaît pas comme "souverainiste").

Qu’est-ce qui me fait dire ça ?
Le fait que tous ces personnages sont des individus extrêmement intelligents (par rapport à la moyenne de la population), et qu’ils ne peuvent pas ne pas savoir :

  1. 1) qu’ils n’ont aucune chance d’être élus,

  2. 2) l’effet de dispersion des voix qu’entraînera inéluctablement leur candidature,

  3. 3) l’effet de brouhaha (de "bruit", comme on dit en théorie de la communication) qu’a du coup leur action, contribuant à rendre plus difficile pour l’électeur d’y voir clair.

Si ces individus étaient réellement sincères,

 ou bien ils se regrouperaient (par grande tendance, bien sûr ; on voit mal, en effet, Mélanchon - ancien sénateur PS pendant 35 ans, qui a voté "oui" pour le traité de Maastricht, accoquiné ensuite avec les cocos - se pacser avec Dupont-Aignant) pour constituer une force susceptible de prendre le pouvoir en mettant leurs divergences de côté le temps d’y parvenir ;

 ou bien ils seraient au Front National et travailleraient à orienter ce parti dans le sens qu’ils préconisent, ou à le débarrasser de ce qui l’empêche, à leur avis, de représenter une alternative crédible.

Dans un régime d’élection majoritaire, on ne vote pas pour le meilleur (ce qui n’existe d’ailleurs pas en politique), mais pour le moins pire. Sauf à vouloir perdre son vote - ou à vouloir faire perdre le vote des pauv’ couillons du peuple.




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