" François Asselineau propose dans son programme présidentiel d’organiser le « retour à la nation » (c’est-à-dire une nationalisation totale ou partielle, selon les cas) des entreprises suivantes :
* EDF et GDF
* Engie (ex-GDF-Suez)
* Orange (ex France Télécom)
* Toutes les sociétés de réseaux d’adduction d’eau
* TDF (TéléDiffusion de France)
* L’AFP. Il faut restituer à l’Agence France Presse son rôle originel de service public de l’information, tel qu’il avait été conçu par le Conseil national de la Résistance. Un financement correct de l’AFP doit être assuré par l’État afin de diffuser une vision impartiale et indépendante des événements planétaires.
* Tout établissement financier secouru par des fonds publics. Faire payer les contribuables lorsqu’il y a des pertes et récompenser les actionnaires lorsqu’il y a des profits ? Cela n’arrivera plus !
François Asselineau annulera définitivement le processus de privatisation rampante de La Poste et de la SNCF. "
Il oublie la privatisation de la monnaie, du crédit aux collectivités locales, ainsi que le processus de marchandisation et de privatisation rampante de secteurs comme les hôpitaux, les établissement d’enseignement supérieur et universités, la Sécurité sociale (Maladie, Retraite, Chômage, Intempéries, Invalidité), la police (vigiles,..), bientôt l’armée etc..
Programme de Marine Le Pen sur le secteur public :
n°6 - Conserver trois niveaux d’administration (au lieu de six actuellement) : communes,
départements et État. Cette réforme sera un gage de :
• simplification (suppression des doublons et répartition claire des compétences) ;
• proximité (en donnant plus de poids à des élus que les Français connaissent,
comme les maires) ;
• économies (notamment sur les indemnités d’élus et les frais de fonctionnement).
Elle permettra rapidement une baisse des impôts locaux.
Revaloriser en conséquence le rôle et le statut des maires des petites et moyennes
communes.
n°4 - Abaisser le nombre de députés à 300 (contre 577 aujourd’hui) et le nombre de
sénateurs à 200 (contre 348 aujourd’hui).
n°138 - Garantir l’égal accès aux services publics (administrations, gendarmerie, eau,
santé, transport, hôpitaux de proximité et maisons de santé…) sur tout le territoire et
en particulier en milieu rural. La libéralisation du rail voulue par l’Union européenne
sera refusée. La Poste et la SNCF resteront des entreprises publiques.
n°144 - Soutenir l’effort d’investissement en infrastructures, en particulier dans la ruralité
(très haut débit, couverture téléphonique, routes…) et renationaliser les sociétés
d’autoroutes pour rendre aux Français un patrimoine qu’ils ont financé et dont ils ont
été spoliés ; plus généralement, refuser la vente des actifs stratégiques détenus
par la puissance publique.
n°110 - Bâtir une loi de programmation du patrimoine pour permettre un meilleur soutien
à l’entretien et à la préservation du patrimoine. Augmenter le budget des Monuments historiques alloué de
25 %.
n°111 - Mettre un coup d’arrêt à la politique de vente à l’étranger et au privé de palais et
bâtiments nationaux.
n°65 - Garantir la Sécurité sociale pour tous les Français ainsi que le remboursement de l’ensemble des risques pris en charge par l’Assurance maladie. Pérenniser son financement en simplifiant l’administration du système, en luttant contre la gabegie financière et en investissant dans les nouveaux outils numériques pour permettre des économies durables.
n°34 - Soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale
par la mise en place d’un protectionnisme intelligent et le rétablissement d’une
monnaie nationale adaptée à notre économie, levier de notre compétitivité.
n°39 - Assurer la protection des secteurs stratégiques et porteurs par un contrôle des
investissements étrangers qui portent atteinte aux intérêts nationaux grâce à une
Autorité de Sûreté Économique. Créer sous la tutelle de la Caisse des Dépôts et
Consignations un fonds souverain avec la double mission de protéger les entreprises
des fonds vautour ou des OPA hostiles et de prendre des participations dans des
secteurs porteurs.
n°49 - Libérer l’accès au crédit pour les petites et très petites entreprises grâce à des
taux préférentiels sous la supervision de la Banque de France afin de remettre la
finance au service de l’économie réelle.
n°118 - Quitter le commandement militaire intégré de l’OTAN pour que la France ne soit
pas entraînée dans des guerres qui ne sont pas les siennes.
n°119 - Assurer une capacité de Défense autonome dans tous les domaines.
n°120 - Reconstituer dans tous les domaines de la Défense une offre industrielle
française pour répondre aux besoins de nos armées et garantir notre indépendance
stratégique.
Réarmer massivement les forces de l’ordre : en personnels (plan de recrutement
de 15000 policiers et gendarmes), en matériels (modernisation des équipements, des
commissariats et des casernes, adaptation des armements aux nouvelles menaces), mais
aussi moralement et juridiquement (notamment par la présomption de légitime défense).
Garantir le statut militaire des gendarmes.
14 Recentrer la police et la gendarmerie sur leur mission de sécurité publique en les
libérant des tâches indues et administratives.
https://www.marine2017.fr/wp-content/uploads/2017/02/projet-presidentiel-marine-le-pen.pdf