Quelqu’un qui souhaiterait changer de vie doit d’abord être souverain de lui-même. S’il est lié par des contrats impliquant que toutes les grandes décisions concernant son existence doivent être prises en dehors de lui-même et même s’imposer à lui de force, il ne pourra JAMAIS changer quoi que ce soit d’essentiel. Par l’Union Européenne, nous sommes livrés pieds et poings liés à la finance internationale et la mission de notre gouvernement se réduit à choisir les modalités accessoires de notre mise en esclavage. Mélenchon énonce des propositions intéressantes et dignes d’intérêt sur bien des points, mais sur le fond du problème, c’est comme s’il nous proposait de réformer la prison de l’intérieur. Asselineau nous propose d’en sortir dans le calme, comme le font les Anglais, de façon à pouvoir renouer des relations avec nos voisins sur de nouvelles bases et cette fois dans un cadre démocratique et non technocratique. Cela ne veut pas dire que la France deviendra un paradis ou une société parfaite d’un coup, mais cela veut dire que nous pourrons agir et que la vie politique aura à nouveau un sens, un sens qu’elle a actuellement perdu avec le déplacement des pouvoirs au bénéfice des commissaires de l’Union Européenne qui sont des valets des grands groupes financiers.