Absolument d’accord avec Qamarad
, c’’est ça le FOND de l’affaire ,c’est une question de stratégie et de raison
d’Etat , tout le reste , ce sont des carabistouilles.
Maintenant, concernant
Melenchon , deux choses :
-Rien ne dit qu’il a vraiment
la volonté d’appliquer cette stratégie. Donc là on en revient à la question de
la confiance. Pareil pour le FN d’ailleurs.
-Si vraiment, parler des
négociations est une stratégie de diversion, il n’aurait pas du mentionner son
plan B qui est compris à tort ou à raison comme une sortie de l’UE ( à
tort à mon avis car dans les faits , ce n’est pas ce qu’il dit comme le
démontrent les différents articles sur son positionnement ).
Il aurait du se limiter à un discours eurocritique et à vouloir changer l’Europe, en
bref, il aurait pu se limiter au plan A.
De la perspective de la réalpolitik, je ne prendrai pas au sérieux un
candidat qui dirait de but en blanc que dès qu’il serait élu, il sortira de l’UE,
de l’euro et de l’OTAN « tranquillement et juridiquement » car c’est faire fit des rapports de force
comme l’explique Qamarad.
Ceci étant, la posture d’Asselineau
est importante en terme d’éducation populaire, il faut que les Français
comprennent la nécessité d’en sortir et là-dessus FA est magistral. Parce que
selon moi, c’est l’une des causes de l’échec de Tsipras (ce qui laisse supposer
qu’il y’en a d’autres) : les Grecs ne voulaient pas sortir de l’UE et de l’euro.