@yoananda
Ça c’est un vrai argument : il ne faut pas avoir le
mauvais rôle dans la narrative dominante. Ça peut paraître anodin mais c’est
très important diplomatiquement.
Mais tu sais, c’est aussi à ça que peuvent servir les
négociations « pour changer l’Europe » : le chef d’Etat de
ce scénario saurait à l’avance qu’elles n’aboutiront pas. Le chef devra pouvoir
convaincre dans sa communication, faite à l’appui qu’il a tenté de négocier
avec ses partenaires, que ces derniers n’ont rien voulu entendre et que les
Français étaient contraint de sortir de l’UE pour agir seuls. Vu ce qui s’est
passé avec la Grèce en 2015 et l’attitude dictatoriale des Européistes envers
Tspiras et son gouvernement (lire les comptes rendus de Varoufakis ), ce ne sera pas difficile de faire passer cette
idée surtout si elle appuyé par des faits.
Dans cette dernière hypothèse, les négociations ont deux
objectifs :
-Gagner du temps pour préparer les conditions de sortie.
- Avoir le beau rôle, de celui qui essayait de négocier et de
trouver un consensus face à une eurodictature bornée , sur d’elle même et dominatrice ( et on peut certifier à l’avance que c’est comme ça qu’elle va se comporter ).